Le «racisme antimusulman» s’épanouit. Comment est-ce possible ?
Chouchouté par l’administration, le Centre suisse islam et société poursuit son œuvre d’islamisation et de mépris de la population non musulmane… A l’aide de multiples études à prétention scientifique que les racistes financent.

«Racisme antimusulmans en Suisse : bases et état de la recherche.» C’est un réquisitoire et un formidable exercice de victimologie que nous a concocté le Centre suisse islam et société. II se déroule sur 75 pages qui décrivent la multitudes de nos préjugés. Il en faudrait au moins autant pour lister les absences, les oublis, les absurdités de cette prétentieuse et soporifique «étude de référence» helvético-musulmane.
C’est un mandat du Service de lutte contre le racisme, c’est donc nous qui l’avons financée. Et au vu de la liste interminable de propositions destinées à éradiquer ce racisme, mot désormais préféré à islamophobie, nous subventionnerons d’abondants effets secondaires de cet enfumage.
Le musulman suisse est à peine musulman. Le mot Coran est absent de cette étude, comme ses imprécations et menaces épouvantables contre tous ceux qui n’ont pas choisi le sentier d’Allah, chrétiens et juifs en particulier. «Allah», le mot est d’ailleurs aussi absent. Les remerciements chaleureux du Hamas à ce Dieu d’avoir permis que coule tant de sang juif, les chercheurs n’ont pas vu. Ils avancent simplement que «dans l’ensemble, la guerre au Proche-Orient a renforcé les dynamiques racistes et antisémites de notre société».

L’explosion des meurtres en Europe commis en hurlant «Allah Akbar», pas vu non plus. Certains sont des malades psychiatriques, mais bizarrement on n’entend pas nos malades s’écrier «Jésus est grand» en assassinant un quidam pris au hasard. L’extension des Frères musulmans qui imprègne tant de mosquées suisses et européennes est ignoré. En Europe, si la plupart des musulmans ne sont pas des terroristes, l’écrasante majorité des terroristes sont musulmans. C’est déjà un mystère que le CSIS pourrait aider à élucider. Mais demander aux Suisses quelle est l’origine de leur méfiance n’est pas imaginable, les « chercheurs » passent exclusivement leur temps à ouvrir de nouvelles possibilités pour leurs protégés et à défendre leurs moeurs obscurantistes.
Le wokisme à l’appui
Grâce à une trouvaille du wokisme, une histoire quasi millénaire explique, selon les auteurs, la dramatique situation actuelle. «La conception usuelle du racisme repose sur des idéologies et des pratiques qui remontent au Moyen Âge». Elles sont suivies par l’impérialisme et le colonialisme européens. Nous en fûmes selon l’étude de grands complices et leur empreinte est enracinée, structurelle, systémique… Comme le sont les discriminations de l’immense partie du monde musulman à l’endroit des femmes et des minorités religieuses ? Et leur ignorance de la démocratie ?
Chez nous, le paysage est terrible, les musulmans souffrent. Les chercheurs observent des attitudes racistes dans toutes les institutions : santé, formation, police, marché du travail, médias, enseignement (il n’existe pas regrettent les auteurs d’études en Suisse «abordant le rôle des enseignants selon une perspective critique antiraciste»), etc. Tous ces maux imposent une urgente rééducation. Le CSIS a plein d’idées qui nécessitent des espèces sonnantes et trébuchantes dont les services cantonaux et fédéraux arrosent le CSIS depuis sa création!

Le port du voile auquel tiennent férocement les chercheurs est la vedette des discriminations. Là non plus, pas le moindre lien avec l’obscurantisme islamique et son habitude de couvrir les femmes (image Simon). Désormais le burkini rassemble sur les plages et dans les piscines qui l’autorisent de plus en en plus d’adhérentes. Mais c’est dans un article de Watson que j’ai trouvé la plus choquante discrimination d’une femme interdite de voile par son patron : «Certaines de mes collègues avaient le droit de travailler avec d’énormes croix tatouées sur la main. Je me sens vraiment discriminée.»
Pourquoi pas les Chinois ?
Les votations (interdiction des minarets, du voile dans l’administration genevoises, du niqab en Suisse) sont de nouvelles preuves de notre racisme. Alors que les femmes sont victimes de discriminations « intersectionnelle » (étrangère, femme, musulmane). Dans un groupe de musulmans interviewés, les chercheurs ont pris soin d’inclure «une personne du troisième genre».
Pourquoi la méfiance se développe-t-elle contre les musulmans et pas les Vietnamiens, les Chinois ou des Sud-Américains? Le CSIS ne compte pas se poser la question.
Pour l’instant, cette volonté de nous culpabiliser et d’expliquer qu’il nous faudrait encore financer d’innombrables structures et projets pour combattre ce « racisme », enrage nombre de citoyens. Les grands médias, eux, pratiquent leur habituel à-plat-ventrisme à l’égard du CSIS.
Le merveilleux récit d’un centre béni des Dieux et des autorités
et le lamentable échec d’une tentative d’alerter
Déprime après sept ans d’efforts : « Snif snif! Le CSIS ne me cite pas. Ne me croit pas. Ne me lit pas? C’est dur pour mon ego, moi qui me penche sur ce centre depuis qu’on l’a déposé dans son berceau en 2015; qui le surveille comme le lait sur le feu et lui ai déjà consacré 25 contributions et une brochure d’une cinquantaine de pages.» Ci-dessous quelques archives révélatrices.
Reconnaître l’islam et l’enseigner: deux erreurs helvétiques en vue 15 mars 2014.
Le CSIS sur les fonts baptismaux. De la reconnaissance officielle de l’islam par les cantons à un enseignement universitaire sous conditions islamiques, faire-part de naissance et contestation.

Le Centre Islam de Fribourg: un concentré pernicieux des confusions de l’époque 30 août 2015
Les intentions du CSIS sont déjà transparentes. Il faut «comprendre les musulmans» et en accepter les mœurs. On enseignera aussi «les sciences islamiques». Malgré une démonstration implacable de ce qui attend la Suisse, personne ne cille, sauf l’UDC.
Le Centre islam de Fribourg donne un coup d’accélérateur à l’islamisation de la Suisse 31 août 2016
A partir d’une recherche sur les besoins en formations continues, le CSIS dévoile ses plans. Faire participer les bénévoles des mosquées à des formations, accroître leurs compétences, les faire intervenir dans un maximum de secteurs de la société.
Islamisation: le Centre islam et société en pleine phase de conquête! 1 juin 2017
Le Centre islam de Fribourg étend son influence avec un succès fulgurant sur la sphère islamique et sur la société profane. En mêlant allègrement science, prosélytisme et croyance.

Formations et formatrice du Centre islam: sexualité, aumônerie et djihad 9 juin 2017
Echos de deux ateliers de formation du CSIS où une intervenante promeut l’apartheid dans le mariage. Et interview qui prône les mœurs obscurantistes de la religion du Prophète.
L’innocence des musulmans en colloque 25 juin 2017
Des organismes étatiques organisent une journée d’interventions sur l’hostilité manifestée par notre société envers les musulmans. Les raisons qui pourraient justifier cette hostilité ne sont pas prévues au programme.

Pour prévenir la radicalisation, finançons les mosquées! 5 mai 2018
Le Centre islam et société explique que toutes les activités des associations islamiques servent la prévention. Corollaire: il faut professionnaliser et financer les militants qui y travaillent.
Islamisation: le Centre islam ouvre un nouveau créneau 20 février 2019
Islam et carrière professionnelle, islam et action sociale sont les thèmes de l’année du Centre suisse islam et société.
Mohamed Bajrafil invité du CSIS: un moderniste très orthodoxe 30 août 2019
Le conférencier connait des versets et des hadiths inédits. Ils permettent de nous faire découvrir la tolérance qui caractérise l’islam… A l’aide de menus subterfuges.
Comment défavoriser ses filles dans l’héritage? 7 novembre 2019
« L’étude qualitative » la plus stupéfiante: le CSIS explique aux musulmans comment ils peuvent, avec le droit suisse, appliquer certaines règles discriminatoires du «droit islamique»!

CSIS et pratiques musulmanes: au tour des entreprises! 15 novembre 2020
Selon le Centre suisse islam et société, les patrons, les chargés des ressources humaines, les collègues qui n’ont pas envie que l’islam s’épanouisse sur leur lieu de travail sont racistes.
Selon le Centre islam de Fribourg, la laïcité est dépassée 17 juin 2021
Pour le grand manitou du CSIS, les démocraties sont entrées dans une ère «postséculière». Désormais, l’Etat intervient dans le domaine religieux et c’est super !
Le CSIS de Fribourg milite pour une action sociale aux couleurs de l’islam! 23 janvier 2022
Les musulmans partout où ils sont en nombre doivent faire briller leur religion. Dans l’action sociale comme dans l’aumônerie.
Piqûre anesthésiante sur l’idéologie des mosquées suisses 3 avril 2022
Le centre de Fribourg nous gratifie d’une nouvelle étude. Selon elle, les tendances fondamentalistes sont de moins en moins fortes. Un exemple fait douter de la méthodologie.

Le CSIS promeut une nouvelle idée: créer un enseignement religieux islamique à l’école 29 mai 2023
Le puissant centre voudrait aider les élèves musulmans à connaître l’islam. L’État a contribué à l’étude qui promeut cette idée censée prévenir la radicalisation islamique.
Le CSIS pilote un nouveau projet qui prévient la radicalisation 7 juin 2023
Mené par le Centre suisse islam et société (CSIS) , nous découvrons grâce au Temps un nouveau type de formation «primordial pour enrayer la radicalisation».
Le Centre islam de Fribourg milite pour l’abaya 1 septembre 2023
Les têtes pensantes du Centre Suisse Islam et Société (CSIS), poursuivent leur inlassable offensive.

Le Conseil fédéral rejette mes critiques du Centre islam de Fribourg (1/3) 26 septembre 2023
Le gouvernement avait accepté un postulat du conseiller national Piero Marchesi (image) basé sur mes critiques du CSIS. Une société devait évaluer leur pertinence. Le rapport est paru.
Le Conseil fédéral rejette mes critiques du Centre islam de Fribourg (3/3) 26 septembre 2023
Deux rapports, deux textes qui portent aux nues un centre qui a quelques parallèles avec les Frères musulmans. L’islamisation pourra continuer à se déployer sans frein grâce aux deniers publics.
A lire: Rapahaël Pomey sur le racisme antimusulman et ses quelque cent commentaires.
Pourrait-on avoir des exemples de ce racisme d’Etat ? Les musulmans sont-ils moins bien traités dans les hôpitaux ? Paient-ils plus d’impôts ? Y a-t-il des wagons ou espaces dont ils sont exclus / qui leur sont réservés ? Est-ce que ça se limite à l’exigence de renoncer au port du voile dans les fonctions en contact avec le public ? Mon Dieu, comme c’est terrible …..
Il faut signaler que cette « étude » se base sur une enquête de 2019 indiquant que 35% des Musulmans disaient être ou avoir été victimes de discrimination. Restent 65% ! Une étude de rang universitaire devrait s’intéresser aux deux collectifs, et les comparer. Mais le risque, pour le CSIS, serait que de cette comparaison on puisse conclure que la discrimination ne vient pas de la population d’accueil, mais d’une attitude de la minorité « discriminée ».
Le CSIS reproche aux Suisses de ne pas tolérer une idéologie intolérante. Cette absurdité ne l’arrête pas dans son désir de faire avancer l’islam. Ses nombreux employés non musulmans sont-ils juste des idiots utiles des Frères musulmans ? Qu’est-ce qui les motive à participer si activement au remplacement d’une culture par une autre ? Goût personnel du pouvoir, mis au service de la destruction ? Haine de soi ? Haine de notre civilisation, certes imparfaite, et désir de l’effacer, quitte à envenimer dangereusement (comme ils le font avec cette dernière « étude » à charge) les rapports entre Suisses de souche et nouveaux venus ? Fascination pour les sociétés restées traditionnelles, comme si la nôtre était définitivement perdue ? Orientalisme inspiré de René Guénon ou de Frithjof Schuon ?
S’ils déplorent la modernité, pourquoi ne participent-ils pas à une renaissance de la spiritualité autochtone au lieu d’en imposer une qui est non seulement incompatible avec les racines et l’esprit européens, mais aussi intrinsèquement violente car interdisant de la quitter sous peine de mort ?