Au Liban, le combat existentiel d’Israël contre la plus puissante armée de la région
Le Hezbollah met en danger l’existence d’Israël par ses incessants tirs de drones, de missiles et de roquettes, ses immenses stocks d’armes, ses kilomètres de tunnels et une terrible force de frappe. Un cessez-le-feu à plusieurs inconnues s’annonce.
A Gaza, Israël avait le choix entre laisser le Hamas se réorganiser pour les prochains pogroms commis au nom de son Dieu ou tenter d’éradiquer le mouvement et ceci, bien sûr, au prix de la vie de civils. Des civils que le Hamas utilise sans scrupules comme boucliers humains.
C’est le même cas de figure au Liban où une armée de fanatiques extraordinairement puissante arrose Israël de ses missiles et autres drones. Les récents mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale qui accuse Netanyahou et son ex-ministre de la défense d’«utiliser la famine comme méthode de guerre» ou de «diriger intentionnellement des attaques contre une population civile» sont calomnieux. Les frappes israéliennes ne visent que les terroristes du Hamas comme ceux du Hezbollah et tentent d’épargner la vie des civils.
Comme le Hamas l’avait fait à Gaza, le Hezbollah a enserré l’Etat libanais dans ses rets. Pour envahir Israël, il avait ses plans, bien plus dangereux. Les deux mouvements terroristes créés exclusivement pour égorger des juifs et anéantir Israël sont responsables de la mort de nombreux Gazaouis et Libanais. Ils ont déclenché cette guerre à la demande de la République diabolique d’Iran. Partout sur la planète, des mouvements frères s’attaquent aux minorités et surtout aux chrétiens.
Vingt ans de préparatifs
«Cessez le feu !» intiment certaines démocraties à Israël et plus encore «Deux Etats!». En clair: «Laissez s’installer parmi vos voisins des tueurs fanatiques qui réclament votre génocide ! Et ne comptez pas sur nous pour vous aider à les neutraliser.»
Depuis son entrée au Liban, Tsahal découvre l’ampleur du réseaux de tunnels souterrains. Le résultat de 20 ans de dur labeur: des tunnels construits méthodiquement le long de la frontière libanaise; la possibilité pour des milliers de barbares de passer rapidement sous terre pour se préparer à l’invasion; d’immenses complexes qui facilitent le déplacement d’équipements lourds, qui permettent même le lancement de missiles depuis l’intérieur de ces ouvrages souterrains. Et d’innombrables maisons bourrées d’armement lourd.
Dès les années 1980, la Corée du Nord a aidé l’Iran et son proxy libanais en participant à la création d’ouvrages reliés par des tunnels et des villages plus ou moins fortifiés. De nombreux tunnels de l’organisation terroriste ont été détruits par les troupes de Tsahal. On estime cependant qu’il en existe encore beaucoup.
L’obsession, préparer les tueries
Alors que le Liban était confronté à une situation économique catastrophique, le Hezbollah a investi des centaines de millions de dollars dans ces constructions et l’accumulation d’armes.
Pendant des mois, dès le 8 octobre 2023, soit au lendemain du massacre, des roquettes ont visé le territoire d’Israël. Des dizaines de milliers d’habitants ont dû quitter leur domicile, d’immenses incendies ont ravagé l’environnement.
Israël ignorait l’ampleur de la menace: de quoi l’envahir par le nord et se livrer à des tueries infiniment plus meurtrières que le 7 octobre. Depuis cette date, plus de 10’000 missiles, roquettes et drones iraniens et libanais ont visé le territoire israélien. Durant de longues heures, presque chaque jour, les alarmes retentissent, laissant 10 à 15 secondes aux habitants pour se mettre à l’abri. Le dôme de fer n’arrive pas à tout stopper.
Le Hezbollah n’a jamais respecté la résolution du Conseil de sécurité (résolution 1701) qui impose son retrait de la région libanaise à environ 30 km de la frontière avec Israël. Au sud du fleuve Litani, selon ce texte, les seules forces armées doivent être l’armée libanaise et la FINUL (Force intérimaire des Nations Unies au Liban).
FINUL en faillite
Une fois de plus, les institutions internationales ont failli. Tilak Pokharel, porte-parole adjoint de la FINUL, déclare en 2019 au magazine Le Point: «Jusqu’ici, nous n’avons pas reçu de preuve sur l’existence de stocks d’armes». Aucun rapport sur l’implantation progressive et massive des forces du Hezbollah au sud n’a été réalisé. Pourtant, des dépôts d’armes et des tunnels ont été découverts à proximité de bases de la Force des Nations Unies.
L’Iran qui manœuvre ces ennemis d’Israël, l’Iran qui posséderait déjà des armes nucléaires, utilise le Hamas et le Djihad islamique à Gaza, le Hezbollah au Liban, les Houthis au Yémen et des milices, en Syrie et en Irak.
Sur tous ces fronts de la terreur, Israël se bat seul. Ses ennemis se réfèrent à un livre datant de 1300 ans pour nourrir leur haine de tous les non-musulmans et particulièrement des juifs. Ceux-ci ne doivent pas occuper la moindre parcelle de territoire qu’ils estiment, contre toute réalité historique, la leur.
Dans les médias, les Libanais – ceux en tout cas que les journalistes ne se lassent pas d’interviewer – mettent en cause Israël et non le Hezbollah. La RTS est championne de ce biais systématique. Le 20 novembre encore, elle recevait un nouveau pion anti-Israël, la récemment nommée «conseillère personnelle» de l’antisémite Gutierrez. Les journalistes, pardon les militants, utilisent alors leur tactique habituelle: «Prosternons-nous devant notre invitée, veillons à ne jamais lui poser une question critique, au contraire rajoutons des éléments à ses charges contre l’Etat hébreu.»
Les autres grands médias ne valent pas mieux.
Pas de questions sur les lendemains de la « Palestine libérée »
Au sein des activistes adeptes d’une«Palestine libérée» (pays qui rappelons-le n’existe pas), personne ne se demande en voyant des femmes harnachées des pieds à la tête quel sera leur statut demain. Et quel sera celui des homosexuels? Et des trans? Et des autres religions que des musulmans persécutent et assassinent sur une bonne partie de la planète? Imiteront-ils le modèle iranien en muselant leurs opposants par pendaison?
Parmi les médias, CNews est l’une des rares chaînes à rendre compte de manière équilibrée de la situation. Elle a des correspondants en Israël et donne la parole à un porte-parole de Tsahal. C’est aussi une des seules chaînes à rappeler chaque jour l’exigence de libération de 100 otages dont on est sans nouvelles. Encore un crime de guerre dont la plupart des autres médias ne parlent que lorsqu’un faux accord surgit.
En Israël, une autre chaîne, I24News, couvre chaque jour les événements de la région dès 16h en français. Sans hystérie, avec des images, des informations précises, des débats et des positions souvent passionnants, que l’on n’entend pas de la part des autres médias.
Au balcon de cette guerre, les ONG anti-israéliennes , les démocraties pétrifiées par leurs musulmans, les institutions internationales pourries jusqu’à l’os, ONU en tête, regardent le spectacle.
Et seul un certain Donald Trump représente un espoir.
Cessez le feu: à quelles conditions?
Depuis lundi, la rumeur s’intensifie: un accord sur un cessez-le-feu de 60 jours est proche. Au cœur des tractations, l’application de la résolution 1701 : seules les forces de maintien de la paix de l’ONU et l’armée libanaise pourront être déployées dans le sud du Liban.
L’armée libanaise jouerait donc un rôle majeur alors qu’elle est très faible. Quant à la FINUL, les doutes sur sa volonté et ses capacités existent aussi. Les Etats-Unis et la France seraient chargés du contrôle.
Si le Hezbollah et l’Iran ont été affaiblis, leurs capacités d’agression sont encore immenses et leurs visées d’annihilation n’ont pas changé. Israël exige donc logiquement d’intervenir en cas de non-respect des conditions et notamment d’infiltration et de réorganisation du Hezbollah. Les termes du cessez-le-feu devraient être plus clairs lors des annonces et de la signature demain mercredi.
Le Hezbollah est Presque anéanti, mais presque ne veut pas dire totalement. Maintenant il faudrait s’occuper de la tête du serpent qui se trouve à Tehran. Un long hiver sans gaz, essence mais en prime une inflation galopante attend les gens en Iran, qui sont excédés par la République islamique. Ajoutons à cela l’illusion voire même le délire total des ayatollahs et les pasdarans qui se sentent forts pour abattre l’Israël, et vous avez les ingrédients pour une 2e révolution. Cette révolution se fera sans doute avec une aide israelo-americaine pour abattre les ayatollahs et mettre une épine dans le pied de la Russie.