Un enfant jeûneur est privé du spectacle de ses camarades mangeurs
Les Cuisines scolaires refusent au repas de midi un enfant qui respecte le ramadan. Son protecteur ne manque pas d’idées pour résoudre le problème.
En Suisse l’islamisation gagne tous les jours quelques nouveaux bastions et parfois, comme dans cette anecdote, la provocation a des allures grand-guignolesques.
Résumons. Un civiliste, musulman ou du moins amoureux de cette religion, appelle le Blick pour dénoncer le refus des Cuisines scolaires d’accueillir un enfant de 9 ou 10 ans qui respecte le ramadan. Le rapporteur, présent dans ces cuisines, est par ailleurs affecté au foyer qui accueille l’enfant.
On résume: le Groupement pour l’animation parascolaire se permet de refuser qu’un enfant regarde avec une envie folle des dizaines de petits camarades manger et boire.
En fait, selon la doxa, les jeunes ne sont censés respecter cette période de privations que lorsqu’ils sont pubères. Mais pour être sûrs qu’il résistent à la faim et à la soif après les premières règles ou la première pollution nocturne, les parents et les coach religieux les poussent à s’entraîner.
Que faire? Le civiliste « choqué » et même « consterné » par le refus ne supporterait pas que l’enfant soit mis à une table séparée, sans nourriture.
Il a d’autres idées pour résoudre la question, par exemple encadrer spécialement l’enfant ce qui «nécessite peut-être un éducateur de plus, mais c’est tout ». Pour l’islam, rien n’est trop cher!
Et puis, deuxième suggestion, « les équipes du GIAP pourraient profiter de ce moment de pause pour éduquer les autres enfants au ramadan.» Là, on se pince! Mais le merveilleux islam mérite bien quelques moments d’endoctrinement.
Enfin, démonstration de la manière dont ces intégristes adoptent les injonctions à la mode : «Il y a clairement un manque de volonté qui ne permet pas à ces enfants de vivre leur religion. Cette attitude n’est pas inclusive.» Ne serait-elle pas même un peu islamophobe?
Pour l’instant, ce qui est exceptionnel, c’est que les islamophiles ne sont pas montés au créneau. Mais la Tribune de Genève a tout de même jugé important de reprendre cette information.