Pour avancer, il faut dévoiler le «Secret» de l’islam

Les élites des pays démocratiques se muent en gardiennes du «Secret », soit les versets violents contenus dans le Coran. Selon Daniel Sibony, elles enferment ainsi les musulmans dans leur identité et font le jeu du radicalisme.

Depuis que je m’intéresse à la question de l’islam, je me pose la même question: pourquoi lors des multiples polémiques qu’ils traitent, les journalistes n’interrogent-ils jamais leurs interlocuteurs musulmans sur leurs textes et en premier lieu le Coran? Pourquoi ne prennent-ils pas la peine de se renseigner là où chacun peut le faire? Et plus globalement, pourquoi les élites des pays démocratiques dans leur ensemble font-elle de même?

 

C’est qu’il existe selon Daniel Sibony un «Secret» bien gardé, à savoir les dizaines Daniel SIBONY2.jpgde versets qui expriment une «vindicte» contre les juifs, les chrétiens et les non-musulmans (dont le djihad, mais ce mot est banni du livre). (1)  L’auteur traite de cette question par un biais psychanalytique, avec une belle volonté de relier nos deux cultures. On peut inclure dans sa démonstration le traitement des femmes.

Deux «culpabilités narcissiques» se tiennent par la barbichette dans cette histoire. D’une part celle de l’Occident qui vise à défendre les musulmans au nom de son passé coupable -shoa, colonisation- et de ses valeurs supérieures. Débattre de ces versets qui excluent l’autre, ce serait «stigmatiser », qui plus est une minorité. Et les minorités, on se fait un devoir de les protéger…. fut-ce contre elles-mêmes. C’est un certain mépris que les élites occidentales expriment ainsi, qui sous-entend que les musulmans sont incapables d’affronter ce problème. Or, Daniel Sibony en est convaincu, ils le sont.

Pieux mensonges

L’Occident soucieux de sa belle image les enferme ainsi dans leur identité fondamentale, au besoin par de pieux mensonges. Malek Chébel Gilles Kepel ou Tarek Obrou, fervents partisans de la rencontre des cultures, partagent cette «peur de dire» et utilisent divers stratagèmes pour n’avoir pas à dévoiler le «Secret ». L’ONU de son côté participe activement à fixer dans le marbre l’interdiction de parler du contenu violent du Coran.

La culpabilité narcissique des musulmans de son côté se traduit par la conviction que leur religion est supérieure et par la crainte que la reconnaissance et la relativisation de ces versets n’altèrent leur identité. De plus, face à une élite si compréhensive, «pourquoi brader ses origines, son âpreté, sa pureté, sa perfection, si on peut les garder et en même temps bénéficier de l’intégration ? », questionne l’auteur.

Et pourtant, beaucoup de musulmans, une grande majorité pense Sibony, ont un réel désir de vie pacifique et même conviviale avec les autres. Ils ne sont pas responsables de versets écrits il y a plus d’un millénaire. Il n’est pas question qu’ils modifient leur Texte, mais ils pourraient entretenir un autre rapport avec lui. Cet autre regard permettrait de «reconnaître la violence -extrême- de l’acte fondateur, et de dire qu’elle est obsolète, qu’on n’en est plus là, plutôt que de laisser les extrémistes la mettre en œuvre». Car le maintien du tabou, ce sont surtout les musulmans qui en souffrent, ils sont facilement pris en otage par les fondamentalistes qui les somment de défendre leur Texte sous peine d’être pris pour des traîtres. Les élites tendent au final à renforcer les rangs des plus radicaux.

Seuls les «islamophobes»désirent éventer le «Secret »

Ces gardiens du Secret doivent exercer une forte pression pour empêcher qu’il ne soit dévoilé. Ils ont fait en sorte qu’évoquer le Coran et sa vindicte, c’est passer pour islamophobe, voire raciste. Au nom de la laïcité, les mêmes disent qu’on n’a pas à se mêler du contenu des textes. Ce qui aboutit à ce paradoxe : «… si quelqu’un dit que les juifs sont des pervers, il encourt une peine de prison, mais s’il enseigne à cent adeptes du Coran que celui-ci tient les juifs pour des pervers, il ne fait que transmettre un texte sacré.»Sibony pose la question clairement : «Faut-il enseigner dans les écoles coraniques des textes appelant à la haine des autres?»

Ces élites frappées de culpabilité narcissique sont conduites à limiter de plus en plus la liberté d’expression au point de faire régner un «totalitarisme affable, débonnaire, souriant».

Benoît XVI a cru pouvoir éventer le secret à Ratisbonne. Il a dû rapidement battre en retraite. Sibony, juif qui a passé son enfance au Maroc, et ne manie pas (trop) l’angélisme observe : «La culpabilité narcissique cautionne la logique de l’ameutement qui tout au long des siècles, en terre d’islam, a dénoncé ceux qui mettent le Texte à distance.»

Des foules «inflammables »

Oubrou2.jpgLe psychanalyste ne semble pas toujours convaincu de ses propres thèses. A propos des caricatures danoises, il cite Tarek Oubrou. Celui-ci se prononce sans hésitation pour la liberté d’expression, mais regrette que Charlie Hebdo ne jette de l’huile sur le feu. Sibony observe: «Le problème, c’est que le feu est déjà là, depuis toujours : ces foules sont déjà en feu ou inflammables dès qu’on parle de leur religion sur un mode qui n’est pas le leur (…) Mais il adoucit le constat : «Mais peut-on reprocher à des millions de gens de réagir impulsivement sans se demander d’où vient cette impulsion ni pourquoi elle est irrésistible ? Et si c’était la manière qu’avaient ces masses de soutenir leur tradition et d’aimer leur Texte dans sa globalité, avec ou malgré toute sa fureur contre l’ «insoumis»? »

Cette toile épaisse que font peser les élites occidentales -dont une immense partie des journalistes- , étouffante pour les esprits libres, est un fait indiscutable. Moins convaincante en revanche est l’idée qu’une grande partie des musulmans souhaitent lever ce « Secret » et lire d’un autre œil leur Texte. Sibony met délibérément de côté, dans tout son ouvrage, la croyance absolue que le Coran est mot pour mot la parole d’Allah. Et sa conséquence : l’extrême difficulté à accepter toute exégèse. Bien des érudits musulmans se sont lancés dans l’exercice sans acquérir la moindre influence. De même, la confrontation avec l’histoire semble aujourd’hui encore impossible.

 

Pourtant, il est clair que la levée du tabou, un exercice que nos sociétés adorent habituellement, engendrerait un espoir nouveau, un débat obligé. Des lois pourraient aussi y  contribuer. Et aussi l’ONU. Je pense souvent à cette proposition que faisait David Littman, infatigable défenseur des droits de l’homme, dans cette enceinte : «Pourquoi ne pas voter une résolution stipulant : il est interdit de tuer au nom de Dieu.»?

 

(1)   «Islam, phobie, culpabilité », éditions Odile Jacob, octobre 2013

12:29 Écrit par Mireille Vallette | Lien permanent | Commentaires (12) | Envoyer cette note | Tags : sibony, secret, coran | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | |

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Commentaires

Excellent billet, comme souvent. Mais il m’arrive souvent de constater que le problème est celui de la croyance en des dieux qui n’existent évidemment pas, qu’il s’agisse du dieu des chrétiens ou de celui des musulmans ou des juifs, et de la confrontation de ces croyances avec l’idéologie des autres habitants de la planète. Pour démonstration, je pense que l’affrontement en France sur le mariage pour les homosexuels a été très influencé par les catholiques, qui sont tout autant extrémistes que les musulmans. Nous ne connaissons pas en Suisse ce vieux fond d’extrémisme chrétien, les gens de la réforme étant nettement plus civilisés et prudents. On parle beaucoup de prêches d’imams fanatiques anti-occidentaux mais plusieurs reportages en France ont montré des curés tout aussi fanatiques appelant au meurtre des musulmans. Nous avons beaucoup fait en Occident pour lutter contre la dictature des croyants, qui n’avaient de cesse d’imposer leurs dogmes hallucinés aux peuples européens. Combien de morts, les guerres de religion, pour quels prétextes ? Maintenant que nous avons réussi à fortement diminuer le pouvoir des fous de dieu, dont il serait temps que la psychiatrie étudie quelque peu leur extrême folie, nous avons raison de poser les questions que vous posez sur les musulmans. Mais ne négligeons pas le danger des chrétiens, qui sont tout aussi nuisibles dès qu’on leur en donne l’occasion…
Souvenez-vous à propos de la circoncision , l’avis du professeur d’éthologie de l’université de Genève, Denis Müller, qui n’a pas hésité à prétendre que la liberté religieuse des parents primait sur l’intégrité physique des enfants. En d’autres termes, les évangélistes suisse-allemands qui avaient battu à mort leur fillette pour l’exorciser étaient dans leur droit…

Écrit par : Géo | 28/11/2013

« Denis Müller, qui n’a pas hésité à prétendre que la liberté religieuse des parents primait sur l’intégrité physique des enfants. » En d’autres termes, les évangélistes suisse-allemands qui avaient battu à mort leur fillette pour l’exorciser étaient dans leur droit… »

En d’autres termes, évitez aussi de nous déverser vos bullshit sur l’amalgame sorti de votre esprit tortueux entre circoncision et exorcisme!

Mais quelle pitié devant tant d’inculture!

Écrit par : Patoucha | 28/11/2013

Pour devenir influents, ces femmes et ces hommes devraient être reconnus comme représentants d’une spiritualité moderne, capable d’entretenir un rapport au transcendant tout en entretenant un rapport de respect avec les foules en les appelant à penser et réfléchir par elles-mêmes à la spiritualité.

Si, depuis la plus tendre enfance, les musulmans apprennent et répètent sans relâche les versets du Coran, suivent toutes les pratiques religieusement et les dogmes sans aucune réflexion, ils assimilent alors définitivement à l’âge adulte le fait que dans le Coran s’est Allah qui parle pour tous les temps. On aurait pu faire de même avec « Mein Kampf » pour tous les temps et la race aryenne se serait alors imposée d’office.

C’est ce fascisme de la religion qu’il faut absolument combattre. Il faut y introduire le concept absolu de la relativité, cette composante espace-temps de l’univers qui fait que tout est Evolution en notre monde, spirituel comme matière.

Je viens d’écrire un billet sur mon blog « Les failles trop humaines des fous d’Allah ». Je suppose qu’il choquera tous les puritains d’une religion sainte. Et pourtant, il y a de la vérité, de la sincérité, de l’humanité, de la transcendance dans ce que j’essaye de transmettre aux humains.

Comment lutter contre une foule fanatique? Nos grands-parents n’ont pas réussi à ouvrir les yeux aux nazis et aux foules adoratrices du Führer malgré des textes et des paroles fulgurantes des poètes, des artistes et même de certains politiciens qui voyaient poindre l’énorme catastrophe. Nous avons connu cette horrible deuxième guerre mondiale. Face à la machine infernale du bourrage de crâne et du fascisme, il y a la fragilité de la Conscience, sa liberté, son originalité.

Mais une conscience libre peut-elle faire modifier la route suicidaire à des dizaines, voir des centaines de millions d’êtres humains fanatisés?

Écrit par : pachakmac | 28/11/2013

C’est apparemment une obsession autant pour Mme Vallette que pour Géo (et Corto n’est pas encore intervenu) que de faire partie de ceux qui détiennent la vérité et qui lévitent donc au dessus de la plèbe.

Ainsi Mme Vallette serait la seule (ou presque) journaliste à oser dire et surtout écrire la vérité sur la religion musulmane quant à Geo, lui c’est encore plus fort, il sait que Dieu n’existe pas et donc que toutes les religions sont une supercherie.

Vous m’en voyez désolé mais je suis, au contraire, de ceux qui sont convaincus que le doute, la remise en question, la conviction que nos vérités d’aujourd’hui ne seront pas forcément celles de demain, l’envie d’en savoir plus, le besoin de questionner même nos certitudes les plus profondes sont des véritables signes ….d’intelligence.

Écrit par : Vincent | 28/11/2013

Tous les religieux sont des hommes de pouvoir à des degrés divers. Il faut combattre les plus dangereux d’entre eux par des lois strictes. Le principe qui consiste à autoriser au non de la liberté de croyance à certains « religieux » le droit de priver de leurs libertés certains croyants est le plus tordus qui soit. Les religieux en usent sans limites dès qu’il en ont le pouvoir.

Une société laïque doit protéger les croyants d’eux même, de leurs chefs et surtout les non-croyants en limitant aux lieux de culte et à la sphère privée tout acte ou représentation du religieux tels que processions, rites, vêtements, discours sons etc.
Notre société devenue multiculturelle ne devra sont salut qu’a l’application stricte de ce principe.
N’attendons pas d’être piégés par nos principes de liberté avant de légiférer.

Écrit par : norbertmaendly | 28/11/2013

En fait, il faudrait militer pour que l’histoire des religions à l’école donne la parole à ceux qui critiquent les religions. Il n’est absolument pas normal qu’une critique de toutes les croyances ne soit pas exposée aux élèves des écoles suisses. Il faut apprendre à tout le monde à ne pas avoir peur de douter. On n’est pas un homme (Mensch) si on ne doute pas. On est réduit en esclavage des tendances dominantes, aujourd’hui l’altermondialisme et la théorie du réchauffement, qui arrive juste après le désastre de la théorie de la mort des forêts. Les croyants sont fondamentalement des esclaves, et ils en sont fiers. La devise de l’homme libre, c’est « dubito ergo sum », je doute donc je suis.
Comment est-il possible que des visions de l’Univers datant d’il y a deux mille ans tiennent encore aujourd’hui une telle place, avec ce théâtre guignol que nous offre les catholiques avec leur pape ? Quand la secte chrétienne est apparue, on pensait que dieu avait créé la Terre en même temps que l’homme, à quelques jours près, et donc la terre devait être vieille de 4400 ans. Aujourd’hui, on sait que si la Terre est vieille de 4.55 milliards d’années, les premiers Hominidés ne sont apparus qu’il y a 7 millions d’années et l’Homme actuel il y a deux cent mille ans (ou à peu près…).
Prenez l’échelle 1 mm = mille ans. Le long chemin de la Terre est de 4 kilomètres et 550 mètres. L’homme actuel est apparu il y a 20 centimètres et Jésus Christ il y a deux millimètres. Et ce serait le fils de dieu le créateur de toutes choses ? Quand donnera-t-on ce genre de renseignements aux élèves de nos écoles ?

Quand leur apprendra t-on le rationalisme et l’honnêteté intellectuelle, seules sources de résolution des conflits, alors que le bilan des religions est fortement négatif ? Entre « tuez les tous, dieu reconnaîtra les siens » et « aime ton prochain comme toi-même », il n’y a pas à réfléchir longtemps pour savoir quelle voie ont choisi la plupart des dirigeants chrétiens…

Alors l’arrivée des Musulmans et leur obscurantisme, dans ce contexte…

Écrit par : Géo | 28/11/2013

A en croire le coran, Jésus n’aurait pas été crucifié et, à ce sujet, les notes nous donnent à lire que le malheureux Simon de Cyrène ayant déchargé Jésus de sa croix, Jésus s’est enfui et c’est S. de Cyrène qui aurait été crucifié à sa place. Vrai, ou faux? Je présentai ce passage du coran à divers prêtres et pasteurs sans obtenir aucune répons, y compris accusé réception… Pourtant, l’éventuelle non crucifixion de Jésus changerait radicalement la donne concernant le fondement de la foi chrétienne (divers prêtre et pasteurs ne signifiant bien évidemment pas les prêtre et les pasteurs de monde entier, juste, quelques-uns)!

Écrit par : Myriam Belakovsky | 28/11/2013

Magnifique compte-rendu du livre de Sibony, merci ! Cet auteur est un esprit original qui ne dissimule pas les problèmes et propose des pistes pour en sortir. Il faut dire qu’étant né au Maroc et parlant couramment l’arabe, il est particulièrement bien placé. Comment annuler les malédictions des origines contre les « autres », comment trouver la juste distance avec le texte « saint », comment faire en sorte que la violence du sacré ( en l’espèce ici du Coran mais c’est valable pour les autres textes « saints ») ne subjugue pas ceux qui s’en réclament, ce sont là les véritables questions de fond. Posons-les calmement, méthodiquement et essayons des les résoudre ensemble… Si par hypothèse il devait exister un authentique dialogue inter-religieux, c’est à cela qu’il devrait servir.
Suis-je un rêveur ? J’espère bien que non!

Écrit par : Vincent Schmid | 28/11/2013

Il faut élever le débat sur le pourquoi de nos croyances afin de démontrer l’inexistence d’une ou plusieurs divinités. Ce faisant, il y en a qui ont du souci à se faire, en particulier les adeptes du coran.

Actuellement les imams tentent au travers de leurs ignorants de faire croire que le vrai islam ce n’est pas les islamistes? Ah bon? Quelqu’un a écrit: « l’islamisme c’est l’islam au repos…. » (Sami Aldeeb ?)

Ne nous laissons pas avoir.

Le « dieu » des croyants n’a aucune existence; ce qui est acquit pour les initiés, n’est pas évident pour les zôôtres. Afin de le démontrer, il est impératif d’aller s’informer sur la véritable histoire de nos ancêtres; pour cela, il faut sortir des bouquins religieux. Remarquons malgré tout, le talent de ces illusionnistes que sont les théologiens, les philosophes et autres penseurs, certains, étant inféodés plus ou moins aux monarques de toutes les couleurs.

Ils réussissent tant bien que mal, à s’accaparer des mots (quitte à en inventer pour les besoins de la cause) et des découvertes scientifiques pour mieux bourrer le crâne de leurs ouailles. (conscient et inconscient) Ca fonctionne toujours, mais de moins en moins c’est un constat….

Les rois et les « prêtres » ont transformé un chef de tribu (peut-être gardien de chèvres lui aussi, il n’a laissé aucune trace) en un dieu* (jésus) le but étant de s’accaparer du conscient et de l’inconscient des peuples; tel a été le travail des prêtres, des Pharaons et autres rois tous sanguinaires. Accessoirement, ils ont volé la naissance, la vie et la mort tout en s’occupant du pôôvre pour donner la belle image et renforcer le pouvoir, mais aussi la confiance au roi. Cela n’avait et n’a rien d’un parcours spirituel comme voudrait le prétendre les cmj et compagnie.

*Le mot « dieu » lui aussi inventé désignait le soleil -déi- c’était avant les Pharaons ayant -copié les Sumériens entre autres.

L’islam n’est pas une religion, mais un concept de conquêtes, basé sur l’esclavage en particulier (dont ?) celui de la femme, considérée par -les religions et leurs maîtres, -source de conflit entre les tribus. C’était pire lorsqu’il s’agissait des chefs, s’entre-tuant pour les plus jeunes et les plus belles…(nos cousins primates en sont encore là, question d’évolution)

Chacun sait qu’au delà du roi le plus fort c’est l’As, à qui profite le crime?

Écrit par : Pierre NOËL | 28/11/2013

Comme certains terme résonne par leur absence dans les commentaires ci-dessus !

Le terme judaïsme par exemple, alors que les « religions » chrétienne et musulmane marchandent et dilapide sans contrepartie quelques une des miettes abandonnées par l’histoire, le judaïsme reste envers et contre tout, leur unique repère.

Repère inavouable, car piller, bien qu’impossible à piller, repère ayant justifié des massacres, des génocides, bien que le judaïsme malgré les horreurs passées ne s’est jamais aussi bien porté.

Ce que les chrétiens et les musulmans appellent religions, ne sont rien d’autre que des empires prosélytes comme il en a tant côtoyés et qui ne représente pour ce D.ieu tant revendiqué, que des ruines amusant les archéologues.

Oui, malgré des millénaires de tentatives, le peuple juif brille, danse, chante et depuis quelques décennies, se bat avec des armes, comme ceux qui veulent le détruire, l’église romaine en premier.

Le seule problème que confrontent nos sociétés, c’est qu’à nouveau, David remporte sur Goliath et avec ce genre de brio, que les regards, à nouveau, ne peuvent que se détourner d’eux mêmes !!

Écrit par : Corto | 29/11/2013

Corto@ On ne critique pas le judaïsme parce que tout simplement on ne le connaît pas. Et si on ne le connaît pas, c’est probablement dû au fait que les Juifs ne tiennent pas particulièrement à faire du prosélytisme, ce qui est très sage de leur part. Cela dit, vos auto-louanges omettent le fait que Israël est en état de guerre permanente et que les fondamentalistes juifs refusent de faire leur service militaire. Cela doit tout de même causer quelques contradictions chez les Juifs, non ? Et on ne parlera pas du Shabbat qui paralyse beaucoup de choses. Bref, les contradictions avec la religion doivent être aussi grandes en Israël que par chez nous, voire plus…

Écrit par : Géo | 29/11/2013

Toute critique d’une religion, même si elle ne porte que sur des éléments qui porteraient à discussion dans un autre contexte que religieux, est vue comme une attaque contre elle et suscite immédiatement des interventions violentes de la part de certains, que l’on désigne généralement de fanatiques. Cela ne changera jamais, car toute croyance les génère inévitablement. Ils pensent qu’accepter le moindre défaut dans un ensemble, fusse-t-il de qualité, est le début d’un processus qui finira par le détruire, alors que l’histoire montre que la destruction menace avant tout ce qui refuse d’évoluer.

Écrit par : Mère-Grand | 29/11/2013

@ Pierre NOEL
Sur nos croyances réelles, le peuple dit élu, deux mille ans durant,fut dénoncé « peuple déicide » (aux offices du Vendredi-Saint de mon enfance, « prions aussi pour les juifs perfides… »! Le Grand Mufti de Jérusalem trouva le moyen d’offrir à Hitler ses « services ardents »! Si nous nous permettons de parler d’un désaccord entre frères sémites…l’on nous répond que c’est du passé, qu’il suffit de regarder du côté de Naplouse…
En cours d’études j’ai appris que notre prière du Notre Père, en fait, serait atonienne, voir Aménophis le quatrième qui rejeta les croyances de ses ancêtres et de son père… exactement comme le fit Abraham! en faveur du Dieu Un. Mais Jung précisait que, de cette façon nous amputons Dieu de ses multiples manifestations, donc, énergies…
Je souhaite présenter mes excuses à Madame Vallette pour un précédent commentaire vulgaire… Madame Vallette est féministe, moi aussi, hélas! en l’occurrence MLF… mais ma pensée profonde est qu’il faudrait oeuvrer de toutes ses forces à la réconciliation entre frères sémites ce qui ne peut se réaliser qu’en revoyant et révisant les (des) croyances… à « remettre à plat ».

Écrit par : Myriam Belakovsky | 29/11/2013

« On ne critique pas le judaïsme parce que tout simplement on ne le connaît pas. Et si on ne le connaît pas, c’est probablement dû au fait que les Juifs ne tiennent pas particulièrement à faire du prosélytisme, ce qui est très sage de leur part. »

Excellente remarque que j’approuve sans réserve. La religion est une affaire privée et le prosélytisme ne peut que mener, in fine, à la terreur. Je crois que du Nigéria à la Mauritanie l’Afrique noire en fait l’amère expérience actuellement et les querelles de minarets qui persillent le monde arabo-arabe, arabo-chiite et ses sous produits e en donnent une variante non moins criminelle.

« Cela dit, vos auto-louanges omettent le fait que Israël est en état de guerre permanente »

Et, sauf changement majeur du style Coran II à l’instar de Vatican II je ne crois que nous soyons à la veille du jour où les choses vont s’arranger pacifiquement. La raison en est simple et je crois que vous la connaissez, elle consiste en ce que le monde musulman considère qu’une terre, une fois islamisée, seul Mahomet peut décider de la rendre à ses proprios légitimes. Et le dirigeant musulman qui oublierait ce dogme se verrait illico Sadattisé sans pitié, ce qui explique aussi pourquoi Arafat, mis au pied du mur, si j’ose dire, et ayant reçu, à Camp David, satisfaction sur plus de 95 % de ses revendications territoriales, tétanisé par la perspective d’une signature avec le monde comme témoin, a courageusement préféré prendre la tangente et s’en aller déclencher son intifada.

« et que les fondamentalistes juifs refusent de faire leur service militaire. »

Oui, une grosse connerie, une faveur qui leur avait été conférée au moment de la création de l’Etat d’Israël mais la Knesset s’est réveillée depuis peu et dans un avenir très proche ces braves gens seront au régime avantages sociaux vs service militaire ou civil, fromage ou dessert comme tout citoyen normal quoi.

A ce propos et pour compléter le tableau, je suis d’avis qu’il est impératif que les Israéliens musulmans contribuent au bien-être de leur patrie et que les avantages sociaux dont ils bénéficient depuis toujours ne leurs soient plus alloués qu’en fonction d’un service civil qu’ils auront effectué. Des droits oui mais avec les obligations qui leurs sont rattachées, comme un citoyen normal quoi.

« Et on ne parlera pas du Shabbat qui paralyse beaucoup de choses. »

Vous voulez dire qui paralyse autant de choses qui sont, chez nous, paralysées le dimanche ? Je crois qu’hormis un quartier bien particulier de Jérusalem, le reste de l’Etat d’Israël est 100 % opérationnel 7/7 et 24/24 pour Tel Aviv en tous les cas.

« Bref, les contradictions avec la religion doivent être aussi grandes en Israël que par chez nous, voire plus… »

Certainement plus je dirai. Comment conciliez-vous, par exemple, la liberté sexuelle totale entre adultes consentants, les  » gays pride » à écho mondial et le fait qu’il ne soit pas possible de se marier civilement en Israël bien que le mariage civil contracté à l’étranger y soit reconnu ?

Vous voyez qu’avec ces gens dits à la « nuque raide » il y a toujours moyen de trouver une solution acceptable sans pour cela devoir attendre la venue hypothétique d’un Messie.

Écrit par : Giona | 29/11/2013

Le refus d’évoluer va à contre sens de la nature. Les scientifiques, les historiens nous prouvent que ce refus signe la fin d’une civilisation ou communauté.

L’islam disparaîtra comme les autres religions comme tous concepts de domination communautaire. Mais là, nous sommes dans le long terme, il sera marqué par des conflits sanglants. La guerre a toujours été la seule solution pour rester Libre c’est un fait historique. L’islam n’y échappera pas. Les collabos ne seront pas à l’abri -croyez moi.

La terre est malade, il y a trop de monde pour des richesses sans cesse en diminution. Les grands pays évolués formant l’occident, n’ont pas trouvé les moyens politiques pour sauver l’essentiel des besoins humains.

Les croyances comme la pollution, vont continuer à pourrir le mental des gens et la planète.

Le divin ni pourra rien comme il ne peut rien depuis sont invention pour transformer la terre en paradis, sinon ça ce saurait, nous serions tous prosternés en fervents croyants.

Il ne reste que le savoir, la culture et les typologies dans un idéal de vie, ou le religieux doit être écarté voir, combattu.

Cette démarche vers un idéal de vie sans divinités, sans les croyances absurdes venues de toutes les « religions » se mettra en place, c’est certain. Mais le temps est compté car bien d’autres difficultés visibles et très onéreuses perturbent l’avancée et l’évolution humaine. Cette évolution est basée sur le règne du plus fort et du plus rusé. Les mots et les phrases servent comme le baptême à induire en erreur l’individu (s) dans une communauté au service du seigneur et des seigneurs.

Les religieux veulent nous enfermer dans leur obscurantisme monarchique et communautaire comme ça se fait en Angleterre, en Arabie, au Qatar et ailleurs -sauf, que nous ne sommes pas d’accords pour la majorité des peuples; alors……

Honte aux Suisses qui ont voté pour un instruit-idiot converti à l’islam.

Écrit par : Pierre NOËL | 29/11/2013

La matrice spirituelle est comme le ventre d’une femme. Si elle est féconde, elle porte en elle un avenir et un bel enfant à naître qui fera à son tour des enfants. Si elle en devient stérile suite à une paralysie de l’esprit, elle en devient une apocalypse mortelle pour l’espèce humaine. Dieu est fécondé par l’être humain. Si l’humain ne féconde plus Dieu et choisit l’immonde complicité du pouvoir religieux à travers des « obligations et des obsessions divines » qui sont autant d’ordres menaçants et permettant le contrôle des foules, Dieu prend alors une tournure satanique et corrompue qui permet aux guerres, aux manipulations, aux mensonges, de proliférer et d’infester les peuples soumis à des donneurs d’ordre spirituel peu inspirés et démoniaques. La Clairvoyance et la Sagesse sont un apprentissage individuel de toute une vie et les textes « sacrés » du passé sont des références pour continuer à développer nos connaissances intimes en toute relativité du Bien et du Mal universels. C’est ainsi que je comprends l’existence de Dieu, son Amour universel pour la création entière, nos responsabilités et nos libertés humaines douées de créativité et de sacré que nous devons saisir par tous nos sens afin de développer cette matrice commune à toutes et à tous. Dieu est à l’origine de nos sociétés, cela depuis la Préhistoire de l’être humain qui a commencé à ressentir sa finitude par sa mort et qui déroule depuis lors un long fil d’Ariane dans le labyrinthe de la Connaissance jusqu’à notre disparition finale de la Terre…ou de l’espace si un jour nous colonisons d’autres planètes…

Écrit par : pachakmac | 29/11/2013