Pédophilie et pornographie: les penchants des activistes trans

Le milieu elgébétiste décrit minutieusement les pratiques sexuelles que des enfants pourraient suivre avec profit.

Images tirées de la brochure Hey You

Les propagandistes du changement de genre ont un étrange penchant: le sexe. Vous me direz, c’est la matière première de leurs revendications.

OK, mais pourquoi lier le choix du genre à l’enseignement de la sexualité à des enfants de 11-12 ans?

Or, vanter dès la première pulsion adolescente des pratiques sexuelles réservées jusqu’ici aux jeunes gens, voire aux adultes, c’est une obsession du milieu elgébétiste.

Ses prosélytes sont très attentifs à répéter que dans une relation, l’enfant peut dire non à tout moment, mais ils se gardent en général de mentionner la moindre limite d’âge pour son partenaire.

Pro Fa, Hey You, Agnodice, et Cie

En France, le Planning familial roule avec les fous. Pour ses dirigeants, la sexualité est un phénomène politique, un construit social. Le Planning veut l’interroger sous l’angle des rapports inégalitaires entre les femmes et les hommes et «sous l’angle de la domination de l’hétérosexualité». On se demande tout de même où se situe le combat pour l’égalité des femmes alors que ce sexe, comme l’autre, n’existe pas.

Et en Suisse ?

Le planning vaudois ProFa a commis un dépliant l’an dernier qui introduit  la diversité de genres, dont les dernières nouveautés  créées par les LGBT-ETC. Le document parle comme de bien entendu des « violences » subies par leurs membres, alors que chaque jour, ce sont les violences qu’eux-mêmes infligent qui font l’actualité.

En Suisse aussi, des services étatiques financent des mouvements elgébétiques qui forment des enfants aux pratiques sexuelles d’adultes. 

La brochure d’éducation sexuelle Hey You est destinée aux écoliers suisses dès douze ans. Elle est réalisée par Santé Sexuelle Suisse, subventionnée par la Confédération, avec le soutien de l’Office fédéral de la santé publique. Elle aborde des thèmes tels l’anulingus, la bonne utilisation des plugs (qui stimulent le plaisir anal), des vibromasseurs et des sex toys en général. Une large place est consacrée aux relations sexuelles homosexuelles et transsexuelles. Les organisations LGBT-ETC, dont le pouvoir a pris une place ahurissante dans nos sociétés, sont d’ailleurs remerciées par les auteurs pour leur contribution.

Une plainte pénale a été déposée contre ce document par l’association Initiative de protection qui milite pour «la protection contre la sexualisation des enfants et des jeunes». Il faut explorer son site pour réaliser où cette idéologie conduit les enfants et notre société tout entière.

Un des articles publiés par l’Initiative accuse sans tabou ces prosélytes: «La brochure (…) se lit comme un manuel de pornographie et s’inspire de la méthode pédophile du grooming», soit la technique des pédophiles visant à attirer des enfants en vue de les exploiter sexuellement.

Le credo de Hey You: il faut vivre «une sexualité épanouie» dès l’enfance. Le dépliant ne fait pas la moindre allusion à une psychologie du développement psycho-affectif et cognitif qui distinguerait des enfants de 12 ans de jeunes de 18 ans.

L’université de Genève, enthousiasmée par cette production, s’est chargée d’en réaliser les planches anatomiques.

Le conseiller national du Centre Benjamin Roduit est membre du comité de l’Initiative de protection: «La stratégie de ces personnes consiste à dire aux écoliers qu’il est normal de sortir de la norme, mais aussi et surtout qu’ils devraient essayer. (…) nous devons simplement refuser que ces gens, qui nient la distinction entre les sexes, ne touchent à nos enfants.» La conseillère nationale, Verena Herzog réclame l’interdiction de la brochure dans les écoles. En vain.

Le porno éthique et inclusif  est à l’étude!

L’Association Initiative de protection a adressé un courrier à tous les directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP), les enjoignant de veiller à ce que ce «guide porno» ne soit plus utilisé dans le cadre de l’enseignement. Les destinataires ont soit botté en touche, soit se sont justifiés. Le Conseil fédéral a esquivé.

La sectaire «Fondation Agnodice» que des autorités romandes chargent de diffuser l’idéologie elgébétiste dans le milieu de l’éducation souligne qu’elle peut offrir ses services gratuitement, car elle est subventionnée par l’Etat de Vaud. 

Agnodice concentre son action sur les enfants et adolescents de moins de 18 ans.

Le mouvement souhaite entre autres que l’on remette la pornographie au goût du jour, hors des pratiques hétéros. Les hétéros, ce sont ceux qui devraient se frapper la poitrine d’en être, alors que les LGBT-ETC crient chaque année dans tout l’Occident leur «fierté» d’avoir quitté ce sombre statut.

«La pornographie, écrit Agnodice, ne reflète pas la réalité des relations et se base le plus souvent sur des visions hétérosexuelles, cisgenres, machistes et dégradantes de la vision des personnes perçues comme féminines. (…) Il faudrait plus de représentations positives de la pornographie queer et éthique. Plusieurs mouvements féministes et LGBTIQ+ proposent des ressources de pornographie inclusive, éthique et féministe

La capacité de discernement ne dépend pas de l’âge, souligne la fondation. Le droit suisse ne connaît pas d’âge minimal. C’est le médecin traitant par exemple qui évalue la capacité de l’enfant à consentir ou refuser un traitement médical visant à changer de sexe. Surtout pas les parents! Dans ce processus, écarter les parents réticents est l’un des grands objectifs elgébétiste.

Juridiquement, cette position est difficile à soutenir. Mais qui s’en soucie ?

On comprend dans ce contexte pourquoi la totalitaire Agnodice ne supporte pas la voix de l’Association pour une approche mesurée des questionnements de genre chez les jeunes (AMQG) et l’insulte sans ménagement. Mais sans mentionner son nom (le lecteur pourrait s’y intéresser). La minuscule AMQG aurait déjà une influence délétère sur la santé mentale des enfants et jeunes «en questionnement» ou décidés à changer le sexe qu’«on» leur a imposé.

Agnodice: «Impossible de dresser un bilan de 2022 sans évoquer nos préoccupations croissantes face aux actions néfastes de l’association genevoise prétendument modérée qui, s’appuyant sur un réseau politique et médiatique désinformé, exploite les questionnements légitimes de parents pour instiller dans la population un discours biaisé, erroné et sans fondement scientifique. La surexposition médiatique qui va de pair produit un impact délétère déjà perceptible sur la santé mentale des jeunes concerné·x·es.»

On remarquera que la surexploitation médiatique concerne la sphère elgébétique infiniment plus que cette modeste association. Mais cracher son venin est plus jouissif que dire des vérités.

Les incitations à la sexualité précoce et la démonstration des joyeux changements de genre (écrits, visites d’école, événements souvent financés par les sphères étatiques) se multiplient. 

En France, un début de réveil?

En France, plusieurs épisodes ont conduit des parents et leurs défenseurs à monter au créneau.

En avril 2023 par exemple, SOS éducation interpelle dans une lettre le ministre de l’éducation  à propos d’un atelier pédagogique pour des enfants de 9-10 ans. Ceux-ci ont pu entendre ceci:  « pour le plaisir, une fille suce le pénis du garçon; le garçon suce le vagin de la fille et peut avaler quelque chose; pour le plaisir, la fille peut caresser délicatement les testicules du garçon; on peut faire les sexe dans les fesses; on peut changer de sexe en prenant des médicaments… »

Pour Sylvie Pierre-Brossolette, présidente du Haut Conseil français à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE). «Si on ne fait rien, on prépare les violences et féminicides de demain.»

Politiquement, les Verts et les socialistes ne voient pas où est le problème. En Suisse, c’est principalement quelques voix du Centre et surtout celles de l’UDC qui s’élèvent. Soit d’affreux conservateurs qui refusent les merveilleux progrès d’une sexualité enfantine et d’une pornographie new look.