Bains de Charmey: l’interdiction était une erreur

Le message posté le 13 novembre à propos des Bains de Charmey ou Bains de la Gruyère nous vaut ce mercredi une page entière dans La liberté, quotidien fribourgeois.

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Après avoir rappelé l’origine de la polémique, le journaliste précise que «selon la publication (réd : ce blog), la baigneuse était bien musulmane». La directrice des Bains, Béatrice Ambühl, «ne peut pas le confirmer» vu qu’on n’a pas demandé sa religion à la dame. Et comme chacun sait, d’innombrables religions et idéologies exigent que les femmes se couvrent de la tête aux pieds. Bizarrement, l’employée en poste ce jour-là savait que c’était une musulmane et a cité le contenu du règlement qui n’autorise les costumes de bain que jusqu’aux genoux. C’est dû à sa «possible inexpérience», suggère l’aimable patronne.

De plus, l’interdiction qui figure dans ce règlement, précise-t-elle, n’est plus appliquée depuis longtemps: l’avoir laissée «est une maladresse de notre part». On peut en déduire que la femme côtoyée par l’auteur du message n’est plus une exception depuis fort longtemps. La direction s’est d’ailleurs empressée de supprimer ce passage.

Le stade de délire où en est notre société vient dans la suite. Les Bains ont des critères hygiéniques qui concernent aussi les textiles des burqas de bains. Mais ils interdisent le monokini «pour des raisons de pudeur». La directrice décide de ce qui est pudique pour les indigènes, mais autorise sans problème les signes de pudeur musulmane qui conduisent à leurs odieux déguisements.

«Les bains se préservent de toute discrimination sur la base de critères religieux», dit encore la responsable. Seuls les religieux ont le droit de discriminer et d’inciter, quand ce n’est pas d’obliger, les femmes à éviter d’éveiller les mâles appétits dans sa piscine…

Christine Bussat, fondatrice de la Marche blanche et UDC vaudoise est très suivie sur sa page Facebook et sur celle des Déburqadères. Elle a relayé avec un succès inouï notre post et comptait faire sa petite enquête auprès d’autres établissements. Pas la peine: dans les autres bains thermaux, affirme la directrice, «la manière de faire est presque partout la même.» L’islam des ténèbres a gagné.

Pour attirer ceux, et ils ont été très nombreux, qui ont décrété le boycott de ces bains, je suggère à quelques concurrents d’affirmer haut et clair qu’ils interdisent les vêtements islamiques. Je m’engage, et Christine Bussat certainement aussi, à leur faire une belle pub!

Rappelons que dans un récent sondage, 70% des Suisse sont opposés au niqab. C’est une bonne indication de leur soutien aux autres couvertures féminines islamiques.

L’article se termine, je vous le cite, par un papier, par ailleurs correct, sur le message original et celle qui l’a posté. Le titre affirme que j’ai des positions «ouvertement» anti islam. Quand on a de si vilaines idées, on pourrait au moins les exprimer secrètement. J’y apprends aussi que je fais partie de «la droite identitaire». Dans la gamme pavlovienne des qualificatifs journalistiques, aurais-je préféré «d’extrême droite»? Ou «populiste»? J’hésite…

«Journaliste aux positions ouvertement anti-islam

La polémique qui touche les Bains de la Gruyère est née d’un billet publié sur internet par Mireille Vallette, une journaliste qui défend des positions très virulentes contre l’islam.

Tous les messages adressés aux Bains de la Gruyère depuis dimanche découlent d’un article publié sur le blog de Mireille Vallette, Boulevard de l’islamisme, hébergé par la Tribune de Genève. Cette ancienne journaliste du quotidien genevois y échange régulièrement avec ses lecteurs ses positions anti-islam. «Je pense que l’islam est la menace majeure, voire la seule, pour notre démocratie, explique-t-elle par téléphone. L’islam obscurantiste, car il n’y a pas d’autre islam, se diffuse dans toutes les institutions.» Sur la page d’accueil de sa plateforme de blogs, la Tribune de Genève précise qu’elle «n’est pas engagée par leur contenu». Mireille Vallette partage aussi sa vision du monde sur différents sites internet de droite identitaire et dans deux ouvrages. Elle est également présidente de l’Association suisse vigilance islam, dont les membres partagent une inquiétude face à ce qu’ils considèrent comme un «affaiblissement des valeurs essentielles des démocraties dû à l’activisme musulman».

Dans le billet sur les Bains de la Gruyère, Mireille Vallette donne la parole à un ami présent à Charmey samedi: «Tout à coup, mes poils se hérissent: je m’aperçois que je barbote à côté d’une musulmane en tenue de bain islamique», écrit-il. Avant de souligner le problème de règlement des bains: «Je vérifie plus tard sur le site des bains, et je trouve ceci dans le règlement: tous les maillots de bain plus longs que le niveau du genou sont interdits. Rien sur l’exception pour les femmes musulmanes, qui n’est donc pas officielle, mais officieuse.»

Mise en ligne dimanche, cette publication a explosé les compteurs de consultations sur le blog et sur Facebook, où il a été partagé plusieurs centaines de fois. «Ça a l’air de rendre les gens fous, ce genre d’histoire, analyse Mireille Vallette. Les gens sont excédés par la volonté des musulmans d’imposer leurs mœurs d’un autre âge dans l’espace public.»