Pour la RTS, les trans s’affirment dès 4 ans
Si le wokisme était défendu par les Républicains et contesté par les Démocrates, quelle position adopteraient nos journalistes-militants? Cruel dilemme.
Le dilemme leur est épargné. Plus l’envie de casser du Républicain est forte, plus l’idéologie wokiste est enivrante. Les reporters s’expriment comme s’il était évident qu’une large majorité d’auditeurs la partagent. Par exemple l’idée que des enfants encore au stade de la sucette veuillent changer de «genre». Témoin le sujet de « La Matinale » de la RTS ce lundi 8 mai : «Aux Etats-Unis, les personnes trans sont au cœur des «cultures wars».
Introduction: «Plusieurs Etats dans les mains républicaines multiplient ces derniers temps les lois pour leur limiter l’accès aux soins ou aux toilettes, par exemple.» Le journaliste militant Jordan Davis a donc fait un reportage pour illustrer ces dégâts. En Floride. «Son gouverneur Ron De Santis se positionne pour la présidentielle à venir… Il dénonce le wokisme, il est d’ailleurs considéré comme le principal rival de Donald Trump dans le camp républicain.» Dénoncer le wokisme alors qu’on est candidat à la plus haute fonction, encore un scandale! Démonstration.
Le reportage commence par le récit d’un garçon de six ans et de sa maman. Lieu d’habitation: Floride
Le petit Alison a déjà ressenti à 4 ans «l’erreur d’assignation de genre» (le fait de désigner un enfant selon son sexe biologique). Il se sentait fille. Et voulait follement le devenir. Son cas confirme ce que les activistes trans repris par le département de l’éducation vaudois veulent nous faire croire: «les questionnements sur le genre interviennent très tôt, avecun pic à 5 et 8 ans!»
La maman: «Pendant un temps, elle disait qu’elle voulait mourir. Entendre ça de ton enfant de quatre ans, c’est…» (silence lourd de souffrances) Le journaliste introduit ainsi subtilement une affirmation des activistes jamais prouvée (et comment la prouver ?): les suicides seraient bien plus élevés chez les petits trans refoulés.
A en croire maman Katie, son garçon va mieux parce qu’il a les premiers attributs d’une fille: prénom féminin, longs cheveux, jupe… « Mais à la puberté, remarque Jordan Davis, ça va devenir plus compliqué. D’autant plus que la Floride vient de rejoindre une douzaine d’Etats qui interdisent les soins d’affirmation de genre pour les mineurs. Ça veut dire qu’Alison ne pourra pas accéder à des médicaments qui arrêtent la puberté ou à des traitements hormonaux.»
Si elle ne peut pas, mère et fille devront déménager dans un État plus tolérant. «Parce que si Alison devait commencer la puberté pour devenir physiologiquement un homme, ce serait dévastateur, dit la maman. Ça la préoccupe! Déjà avoir une voix grave comme papa, des poils de barbe, ça l’horrifie, parce que c’est une fille!»
Pour Les Républicains, les effets secondaires sont sous-estimés. Un politicien révèle son effrayante intention: «Mon projet de loi vise à empêcher les enfants de prendre des décisions irréversibles auxquelles ils ne peuvent pas donner leur consentement. Je crois en la science, la gauche wokiste pas. Il y a des chromosomes X, des chromosomes Y, des hommes et des femmes. Comment tu te sens importe peu. Je peux me sentir porc-épic, je n’en suis pas un pour autant.»
Le reporter passe à un autre exemple, un couple composé d’un homme (70 ans) devenu femme, et son épouse. Eux ont déjà fait leurs cartons. Une loi menace la femme trans (qui a gardé ses organes féminins): elle serait obligée d’aller dans les toilettes hommes « selon le sexe assigné à la naissance, alors qu’elle vit comme une femme depuis des décennies».
Leur souhait ? Que les démocrates reviennent au pouvoir. Plus de Trump, plus de De Santis, seulement la belle vie trans, dès le biberon!
Dans une société normale, cette nouvelle doctrine susciterait moult débats. Mais débattre, c’est la dernière chose que les activistes woke, intolérants et très souvent violents, acceptent. La société va-t-elle se laisser manipuler encore longtemps par les wokistes et leurs appuis médiatiques?