Bernard Rougier dépeint «Les territoires conquis de l’islamisme» (1)
Le professeur et son équipe autopsient des quartiers contrôlés par le salafisme. Plongée en enfer.
Ces «Territoires conquis de l’islamisme» sont racontés dans un ouvrage passionnant, singulier et terrifiant. Les auteurs appuient leur démonstration sur une analyse minutieuse d’une demi-douzaine de territoires situés surtout à Paris et dans la couronne parisienne, mais aussi à Toulouse et Molenbeek (BE). Ils décrivent les interactions existants entre des configurations locales, parfois même micro-locales, et les mouvements religieux du Moyen-Orient.
Selon Rougier, le salafisme, qui a conduit nombre d’adeptes au djihadisme, est en pleine expansion.
Les questions que ce courant se pose sont édifiantes :
«Devons-nous parler aux mécréants?» «Peut-on travailler avec des femmes?» «Celui qui travaille dans un restaurant qui sert du porc peut-il recevoir une récompense dans l’au-delà?» «Les frères qui font le métier de chauffeur de taxi ont-ils le droit de charger des femmes mal vêtues…?» «Un homme peut-il épouser une chrétienne?» «Pourquoi les chiites complotent-ils contre l’islam?». Selon les textes cités, la pire des réponses est toujours la meilleure. Comme celle-ci: un bon mécréant tel l’abbé Pierre ne peut-il pas être sauvé? Non, car «il commet le plus grand crime qui soit: la mécréance et le chirk». (le fait d’associer une autre divinité à Dieu, par exemple un fils).
Pour les salafistes, la France, ses institutions et l’Occident en général sont décadents, dangereux et agresseurs: «…l’islam interdit aux musulmans de faire l’éloge des mécréants, de glorifier leur civilisation et leur culture, d’admirer leur morale en oubliant leurs croyances dévoyées et leur religion corrompue.» Quant à la laïcité, c’est «une machine de guerre contre l’islam».
Les liens de ces extrémistes avec l’Arabie saoudite et le Yémen, mais aussi l’Algérie du GIA, jouent un rôle majeur dans leur prise de pouvoir. Beaucoup de jeunes vont s’imbiber de cet islam archaïque en suivant des études à Médine ou à Dammaj au Yémen. Ces expériences permettent de comprendre l’influence de la péninsule arabique en Europe et «la définition et la légitimation de la norme islamique en France».
On ne connaissait pas le pire
On croyait à la lecture d’autres enquêtes avoir découvert le pire. Illusion… Les chercheurs, dont plusieurs doctorants d’ascendance maghrébine et sub-saharienne qui se sont immergés dans ces territoires, décrivent une variante saoudienne de l’islam «le plus conservateur et le plus littéraliste». Ses théoriciens sont fixés sur les premiers temps de cette religion, ses conquêtes et sa violence. Et ils puisent sans retenue dans l’immense chaudron des hadiths.
Les salafistes ne sont pas seuls à islamiser l’Occident: «…au cours des trente dernières années l’islamisme a pris, très largement, le contrôle de l’islam de France», observe Rougier devant une commission du Sénat qui l’a invité en décembre 2019 à. «Les imams ne sont pas tous islamistes, mais une grande partie d’entre eux le sont.» Font partie de cette galaxie: les Frères musulmans (dont le courant turc), les groupes salafistes, le Tabligh et les djihadistes. Ces tendances sont en concurrence, mais «se retrouvent quand il s’agit de se définir par rapport et en opposition à la société française. Tous partagent ainsi une même détestation de la laïcité.»
En vedette dans les librairies
Les salafistes fonctionnent par mimétisme, ne s’intéressent qu’aux rituels, interdits et obligations et bachotent pour ne pas dire radotent à partir de leurs références théologiques. Les ouvrages de leurs «savants» garnissent les rayons des librairies islamiques:
«Tout ce qui relève de la spiritualité, du soufisme ou d’une vision intellectuelle, on le trouve à la Fnac, mais pas dans les librairies islamiques», relève une chercheuse.
Qu’enseignent les prédicateurs et les cours des mosquées ?
«… qu’il ne faut pas serrer la main d’une femme, qu’il ne faut pas s’asseoir sur une chaise sur laquelle une femme se serait assise, qu’il ne faut pas choisir ses amis parmi les juifs et les chrétiens, qu’il ne faut faire allégeance qu’à des musulmans, etc. Il s’agit d’extrapolations dérivées des hadiths…» (déclaration au Sénat)
Bernard Rougier estime que ces groupements respectent la loi, ce qui parait surréaliste. Mais la liberté de religion est protégée par un si grand chapeau!
«Cette idéologie trace une frontière infranchissable entre les vrais musulmans d’une part et tous les autres d’autre part. Il offre ainsi une légitimation au jihadisme dans sa condamnation absolue du libéralisme occidental.»
L’islam quiétiste, fond de sauce du jihadisme
Et de ces jihadistes qui ont formaté ou ont eux-mêmes été formatés dans ces quartiers, on en croise un certain nombre dans l’ouvrage, dont les frères Merah et leur sœur, et les frères Clain, propagandistes de l’EI tués en Syrie. L’idée que le salafisme «piétiste ou quiétiste» est paisible et sans danger vole en éclats.
Aujourd’hui encore, on l’a constaté durant la crise du coronavirus, les braises sont ravivées à chaque étincelle. Les islamistes des quartiers analysés dans cet ouvrage ont participé aux embuscades, émeutes, attaques de policiers, charges au mortier…
Les frères Clain tués en Syrie
Les auteurs décrivent une forme de sédition, de conjuration contre l’Europe et l’Occident, une idéologie qui fait chaque jour son lot de victimes. Une idéologie qui enferme les femmes, dans une «camisole de règles divines» hallucinantes.
Le lecteur a envie de crier, de hurler, de demander pourquoi les autorités et tant d’«intellectuels» ont laissé faire, pourquoi l’armée n’est pas intervenue… Et comment il est possible de laisser ces démons aujourd’hui encore, alors que la menace est aussi limpide, tisser ce canevas de haine pour des milliers d’enfants qui seront la France de demain.
Une démence dangereuse et contagieuse
Le livre analyse l’histoire idéologique, le paysage démographique, la naissance des prescripteurs de quartiers: Aubervilliers, Argenteuil, Champigny-sur-Marne, Tremblay-en-France, Mantes-la-Jolie, des quartiers toulousains et Molenbeek en Belgique. Une enquête qualitative donc.
Jamais un honorable professeur ne le dira, mais puisque je le peux, voici ma conviction: ces musulmans souffrent d’une forme de démence dangereuse et contagieuse. Le fait que ces fous aient un «idéal», qu’ils attendent un prophète qui annoncera le jugement dernier, ne les rend pas plus équilibrés. Et la question se pose, une fois de plus, de tous ces «frères et sœurs» modérés qui n’ont jamais eu la moindre velléité de lutter contre cette mortelle épidémie.
La volonté d’Allah? Des femmes soumises au désir du mari
Le licol enserre tôt le cou des brebis. Leurs prescripteurs reprennent la version chrétienne d’Adam et Eve, et y ajoutent une variante: Allah a créé la femme à partir d’une côte de l’homme, mais une côte tordue… Et puisqu’incomplète au physique comme au mental, la malheureuse doit être éduquée, formée, surveillée. Heureusement, Allah, commente l’un des adeptes, a créé toutes sortes de règles «qui vont nous aider à vivre avec elle malgré qu’elle soit tordue».
L’homme est supérieur, il dirige et la femme doit lui obéir. «Ça, il faut que la femme, elle le reconnaisse de bon gré», souligne un salafiste. Et apparemment, les soumises se multiplient. Encore une folie qui nous échappe.
Lors de prédications du Tabligh -l’un des courants les plus obscurantistes et les mieux organisés- des dizaines de femmes sont assises par terre en tailleur dans des appartements. Elles écoutent le chantre d’Allah dissimulé derrière un rideau, car un homme n’est pas autorisé à voir une femme en dehors de celles de sa famille. Divisées en groupes, elles mangent dans le même récipient, avec trois doigts -comme le prophète- et ne parlent pas.
Une tenue islamique est évidemment le lot de toutes ces femmes, principalement le djelbab qui ne laisse voir que l’ovale du visage, mais aussi de beaucoup d’hommes qui portent le qamis.
Un des guides spirituels impute les violences faites aux femmes à leur refus d’obéir aux exigences sexuelles de leur mari… Elles provoquent les coups. Et à cause de l’ingratitude plus générale manifestée envers leur époux, elles sont «les plus nombreuses à faire partie du combustible du feu de l’enfer». Cette étrange doctrine fait dépendre le contentement de Dieu de celui de l’époux vis-à-vis de son épouse.
Dans un des hadiths cités, Mahomet résume le statut féminin: «…je vous recommande le bon comportement envers vos épouses, car elles sont comme des captives auprès de vous».
Notre éducation égalitaire, ces hallucinés le sentent, risque de miner le socle de leur idéologie: «(…) c’est lui [le mari] qui gère, c’est lui qui dirige l’affaire de la femme et l’affaire du foyer. Ça, c’est important mes frères! La femme qui rentre dans le mariage et qui ne sait pas ça, surtout si elle a grandi en terre de mécréance et qu’elle a été à l’école, plus ou moins, jusqu’à un certain niveau, elle a du mal à comprendre ce genre de préceptes.»
Autre grave menace pour les islamistes: grâce aux aides sociales, une femme peut s’assumer seule. «Les moyens qu’ils ont donnés, les ennemis de l’islam, aux femmes dans ce pays-là. (…) leur faire croire qu’elles peuvent vivre en totale indépendance de leur mari ou d’un quelconque tuteur. Et ça c’est une grande tromperie. (…) Allah n’a pas créé la femme comme ça, il l’a créée faible.»
La possession et l’obsession
Le principe islamique «de l’Alliance et du Désaveu» est largement partagé. Il exprime, explique un adepte, «l’amour des croyants et la haine et l’animosité vis-à-vis des mécréants, en les désavouant, eux et leurs religions».
Une pratique originale, la roqya, prend une place non négligeable dans cette doctrine. C’est une sorte de désenvoûtement, et des imams exorcisent les victimes moyennant finance. L’un d’eux donne des exemples de symptômes: «le rejet de la religion, une forte migraine, la paresse, le fait de parler seul ou de ne pas supporter l’écoute du Coran».
Les salafistes sont des obsédés de pureté. Les auteurs citent l’attention minutieuse portée par certains à la purge des cavités nasales lors des ablutions. Il faut expulser toutes les impuretés. À partir d’un hadith, un initié promet «le châtiment et la perdition pour celui qui ne se lave pas intégralement les talons».
Ils rappellent plus généralement qu’il est interdit «de tenter de ressembler aux mécréants dans ce qui leur est spécifique, qu’il s’agisse de coutumes, d’adorations, d’allure ou de comportement, comme le fait de se raser la barbe, de se laisser pousser les moustaches, d’utiliser leur langue – sauf en cas de nécessité – de s’habiller comme ils le font, de manger ou de boire pareillement à eux, et autres actes similaires. » Gageons que les salafistes ont participé en masse aux récentes manifestions contre le racisme.
Le devoir de prosélytisme
Le prosélytisme est un élément majeur de l’islam en général et de cette doctrine en particulier. Il cible les jeunes, dont les mineurs. La mosquée est le point de ralliement du quartier.
Le mouvement Tabligh, venu d’Inde, est très actif en Île de France. Son centre, la Markaz est situé à St Denis. Le cheikh Younès a mis sur pied une incroyable organisation prosélyte. Des missionnaires de toutes nationalités et de tous pays rallient le quartier général qui coordonne les activités. Le but: faire venir les proies à la mosquée. Les missionnaires en turban et barbe arpentent les rues. Ils recrutent dans les salles de sport, sur les terrains de foot, dans des lieux créés par la municipalité pour les loisirs des jeunes.
La stratégie est au point: «quand il y a des jeunes, on essaie d’être ouverts, d’être souriants». Celui qui s’adresse à eux n’est pas un inconnu, mais un ami d’enfance, un ancien voisin ou une personne de la même origine. Le destinataire du message se sent alors appartenir à une communauté. Cette tactique connait un franc succès. Les chasseurs ne s’adressent jamais aux femmes puisqu’ils n’ont pas le droit de les regarder.
L’activité professionnelle est plutôt dévalorisée chez les tablighis, de nombreux adeptes se contentent du chômage ou du RSA (revenu de solidarité active) pour se consacrer à la prédication.
Progressivement, les quartiers se muent en espaces «hallalisés»: magasins, restaurants, cybercafés lieux de culte, espaces de consommation, de loisir. Alexandre Mendel montrait déjà ce processus et ses conséquences dans son enquête.
Une France tellement haïe
Ces salafistes expriment leur haine de tout ce qu’est la France, mais accusent les Français de les détester. Ils invoquent des versets qui «dévoilent les sentiments internes des mécréants, la haine cachée qu’ils vouent aux musulmans, les complots félons et traîtres qu’ils fomentent contre nous, le désir de nous causer dommages et préjudices par tous les moyens et le profit qu’ils tirent de la confiance que les musulmans leur accordent pour dresser des plans de nuisance à leur encontre ».
Pour Rougier, comme pour tant d’autres, le terme islamophobie a été inventé pour intimider les citoyens lucides et critiques, et permettre ainsi de faire avancer l’agenda islamiste.
Rougier reconnait que «les composantes de l’islamisme fonctionnent de manière dialectique: les attentats jihadistes fournissent aux Frères musulmans l’occasion d’élargir leur influence auprès des pouvoirs publics, au nom de la lutte contre la radicalisation.» Pourtant, dans son livre, ces Frères musulmans semblent presque en voie de disparition, il en parle très peu. Et ceci alors que leur empreinte s’affirme partout. Del Valle et Razavi viennent de leur consacrer 460 pages («Le projet») fort documentées; Chesnot et Mabrunot («Qatar Papers») montrent comment ils gagnent du terrain. D’autres enquêtes, telles celles de Joachim Véliocas («Les mosquées radicales») décrivent de nombreux aspects de ce radicalisme.
Si l’on ajoute tous ces islamistes aux salafistes, le résultat de l’addition est effrayant.
L’appartenance à la communauté prime tout, le contrôle social est total.
Prochain article des «territoires »: les dégâts du clientélisme et la recherche des solutions
Comme toujours, c’est déprimant et c’est effrayant. Comment se peut-il qu’à notre époque, où on peut s’éduquer, on peut apprendre, développer son cerveau, ses capacités de raisonnement etc. comment se fait-il que tant de gens se laissent embobiner par de pareilles âneries ? Idem avec toutes les fake news et théorie du complot. Les gens croiront bientôt que la terre est plate et qu’il y a une grande falaise au bout de l’Atlantique (mais derrière les Etats-Unis, parce les USA, on sait que ça existe). Et les femmes ne doivent pas faire de mayonnaise pendant leurs règles. Et les chats noirs portent malheur.
Les gens sont si assoiffés d’égalité, de justice, d’anti-racisme, d’anti-discrimination, comment peuvent-ils, dans le même souffle, ne pas être révoltés par cette idéologie qui crée tant de catégories et de hiérarchies ?
Bon dieu, mais quand les gens – et surtout nos dirigeants – se réveilleront-ils ? P.ex que pense Rokhaya Diallo de toutes ces règles formidables concernant les femmes ? On aimerait bien la voir s’opposer un peu à toutes ces vieilleries anti-féministes….
A cette intrusion goebellsienne, il n’y a qu’une solution, la contre-propagande: expliquer à ces jeunes lobotomisés qu’il n’y a pas d’archange Gabriel qui tienne, que le Coran est un écrit frauduleux et que Mahomet, vu son curriculum, n’est pas un modèle à imiter. On les ferait entrer par groupe de cinq cents chaque fois sous garde armée et on introduirait des dames à qui il faudrait serrer la main, eux qui refuseraient seraient soit abattus soit privés de la nationalité suisse ou française. En finale, on leur demanderait, même si c’est encore loin, de souhaiter joyeux Noël à leus compatriotes de l’autre religion.
A mon âge (90 révolus) je pourrais m’en foutre mais j’ai souci pour mes enfants et plus généralement pour les générations qui vont me succéder.
Merci Mme Vallette,
Et maintenant ceux-ci vont venir en force pour demander l’aide sociale d’un côté, pour cause de COVID-19, et ils ont eu assez de temps pour aiguiser leurs armes pendant ces 3 mois de confinement. Tout ceci ne présage rien de bon et désormais les policiers auront peur de prendre des mesures dans les quartiers « sensibles », car ils risquent tout de suite de se faire classer de racistes…… La boucle est bouclée….. Bon courage!
Arnica a écrit: “(…} comment se fait-il que tant de gens se laissent embobiner par de pareilles âneries ?”
C’est aussi la question que je me pose.
D’ailleurs cette question ne se pose pas seulement par rapport à l’islam mais par rapport à toutes les religions dites “révélées”.
Je veux bien que l’on croie en un dieu mais il faudrait voir pour ne pas le faire passer pour un crétin en lui attribuant toutes sortes de commandements débiles qui ont pour objet de servir les intérêts des imposteurs qui les édictent.
“À partir d’un hadith, un initié promet «le châtiment et la perdition pour celui qui ne se lave pas intégralement les talons».”
Voici la marche à suivre pour un bon lavage des pieds, talons inclus (merci à Chuck pour le lien, donné ce matin chez Thévoz):
https://www.youtube.com/watch?v=x-ZdAIPJ9RM
Madonna ! Si après ça, on continue à dire que les policiers américains et les Américains en général sont racistes, je ne sais pas ce qu’il faudra encore faire …..
“Allah a créé la femme à partir d’une côte de l’homme, mais une côte tordue”
Quelle interprétation donner à ce hadith du Prophète :
“La femme a été créée d’une côte tordue.“
Que faut-il comprendre par “tordue“?
Réponse des savants de l’islam.
Cela signifie qu’une femme n’est pas en marge de toute distorsion dans son comportement et ressemble pour cela à la côte ; celui qui cherche à la rendre parfaite n’y parviendra pas et finira par la répudier. Il est alors recommandé à ce dernier de faire montre de patience, de fermer l’œil sur certains écarts, tout en continuant à lui prodiguer de bons conseils et à la diriger vers le droit chemin.
Et dire qu’il s’en trouve pour prétendre que l’islam ne se montre pas généreux envers les femmes…
Dommage que vous mettiez sur le même pied les trois religions révélées ou abrahamiques.
On ne peut confondre les enseignements du christianisme avec les impostures de l’islam.
Par ailleurs, quels seraient les commandements débiles en vigueur dans le christianisme ?
Bien à vous.
Des commandements débiles, il y en a dans la Bible : les femmes sont impures 15 jours avant et 15 jours après leurs règles; quiconque les touche, doit aller à la rivière et laver tous ces vêtements. Etc….
Sauf que les chrétiens ont évolué depuis l’époque de l’an zéro….
https://saintebible.com/leviticus/15-25.htm
L’interdiction de mélanger le lait et la viande est toujours en vigueur chez les juifs pratiquants. Tout comme l’interdiction de manger du porc. Les Témoins de Jéhovah refusent les transfusions sanguine et sans doute aussi les vaccins. Etc-
Alors est-ce débile ou pas, on peut en discuter…. Disons, en tout cas, que ces règles ne tiennent aucun compte des progrès de la technologie moderne. A partir de là, on pourrait aussi recommencer à brûler des sorcières !
Madame Arnica,
Quelques précisions bibliques sur les périodes impures de la femme, qui ne sont pas de 15 + 15 jours…
Bien sûr, certaines de ces règles ou prescriptions, qui ne sont pas des commandements, peuvent nous sembler excessives, voire incompréhensibles aujourd’hui.
Cependant, ces instructions données aux prêtres pour, entre autres, préserver le peuple de certaines maladies, ont été rédigées, pour le Lévitique, vers 1450–1410 av. J.-C.
Par exemple, les versets du Lévitique 15: 19 et 18: 19, expliquent que « l’activité sexuelle normale et les menstruations de la femme ne requièrent aucun sacrifice, mais seulement un lavage et l’observation d’une certaine période d’impureté » (7 jours pour la femme pendant ses règles).
Ainsi, dans Lév. 18: 19 : « Tu ne t’approcheras pas d’une femme pendant qu’elle est impure à causes de ses règles pour dévoiler sa nudité ».
Une prescription très raisonnable pour l’époque de l’Ancien Testament.
Par contre, le christianisme du Nouveau Testament est bien plus ouvert ; en témoignent les versets des Actes 10: 9-29 dont le 29 : « Vous savez, leur dit-il, qu’il est interdit à un Juif de se lier à un étranger ou d’entrer chez lui ; mais Dieu m’a montré qu’il ne fallait déclarer aucun homme souillé ou impur ».
Bien à vous.
@ Pierre-Alain Tissot, qui m’a posé avant-hier mercredi la question suivante:
“quels seraient les commandements débiles en vigueur dans le christianisme ?”
En voici quelques-uns, de ces commandements ou prescriptions débiles ou pour le moins choquants que l’on trouve dans la Bible:
– “Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leur mari à la maison” (I Corinthiens 14:34-35; auteur: saint Paul).
– “Si la jeune femme n’a pas été trouvée vierge [par son mari, au moment de la consommation du mariage], (…) les gens de sa ville l’assommeront à coups de pierres jusqu’à ce qu’elle meure; car elle a commis une infamie (…). Tu feras ainsi disparaître le mal du milieu de toi” (Deutéronome 22:20-21; à noter que de nos jours, beaucoup de maris choisissent de se taire, laissant ainsi fleurir le mal au milieu d’eux).
– “Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort” (Lévitique 20:10).
– “Quand une femme mettra au monde un enfant mâle, elle sera impure pendant sept jours (…). Puis elle restera chez elle pendant trente-trois jours pour accomplir sa purification (…). Si elle donne naissance à une fille, elle sera impure pendant deux semaines (…). Puis elle restera chez elle pendant soixante-six jours, pour accomplir sa purification” (Lévitique 12:1-5; c’est l’Éternel qui parle, par l’entremise de Moïse, son fidèle lieutenant).
– “Si un homme a un enfant indocile et rebelle, qui n’obéisse ni à la voix de son père, ni à la voix de sa mère, et qui refuse de les écouter malgré les corrections qu’ils lui infligent, le père et la mère (…) l’amèneront devant les anciens de la ville, (…) puis ils diront (…): «Voici notre fils qui est indocile et rebelle; il n’obéit point à notre voix; il est débauché et ivrogne». Alors tous les habitants de la ville le lapideront, et il mourra” (Deutéronome 21:18-21).
– “N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde; si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui” (I Jean 2:15). ““Aimer le monde, c’est haïr Dieu” (Jacques 4:4; d’autres traduisent, plus littéralement: “L’amour du monde est inimitié contre Dieu”; le verset se termine ainsi: “celui qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu”).
La loi mosaïque (communément appelée la Loi) ne désigne pas seulement Les Dix Commandements (ou Le Décalogue; voir Exode 20:3-17 et Deutéronome 5:7-21) mais tout un ensemble de lois religieuses, sociales et alimentaires que Moïse, sous la dictée de Dieu, a mises par écrit pour la gouverne du peuple juif. La totalité de ces règles est consignée dans la Torah pour les juifs, dans le Pentateuque pour les chrétiens.
Lors du sermon sur la montagne, Jésus avait pris soin de préciser à ses disciples: “N’allez pas croire que je sois venu pour abolir la Loi ou les prophètes” (Matthieu 5:17); et de poursuivre: “Car en vérité, je vous le dis, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la Loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit accompli (Matthieu 5:18, confirmé par Luc 16:17).
• Deutéronome 10:12-13: “Que demande de toi l’Éternel, ton Dieu? N’est-ce pas que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies? que tu aimes et serves l’Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme, que tu respectes ses commandements et ses lois (…) afin d’être heureux?”
• “«Jusqu’à quand refuseras-tu de t’humilier devant moi?»” (Exode 10:3; c’est l’Éternel qui parle). “Il n’y a point d’autre sauveur que moi” (Ésaïe 43:11; c’est l’Éternel qui parle).
• “Ne savez-vous pas qu’en vous mettant au service de quelqu’un comme des esclaves pour lui obéir, vous êtes effectivement les esclaves du maître à qui vous obéissez (…)?” (Romains 6:16, traduction Bible du Semeur).
• “Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande” (Jean 15:14).
Cette dernière parole, adressée par Jésus à ses disciples, a été reprise à leur compte par tant de grands hommes, au nombre desquels Mahomet, Staline, Hitler, Mussolini, Mao Tsé-Toung, Idi Amin Dada et Kim Jong-il, pour s’en tenir à quelques personnalités décédées; et tous de reprendre en choeur cette autre parole attendrissante du Fils prodige: “Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les en ma présence” (Luc 19:27). Ainsi, ce qui était vrai sous le régime de la Torah demeure valable sous l’empire de l’Évangile (évangile signifie «bonne nouvelle»): le commandement “Tu ne tueras point” (Exode 20:13 et Deutéronome 5:17) ne s’applique pas dans les relations avec l’ennemi. Dans le christianisme de Jésus, l’ennemi est constitué de tous ceux qui ne veulent pas “que je règne sur eux” ou qui ne font pas “ce que je commande” (Jean 15:14) – donc de tous ceux qui “ne pensent pas comme moi”. Cette conception prévaut également dans l’islam de Mahomet (pour mémoire, islam signifie «soumission à Dieu»):
◊ “S’ils [les infidèles, les hypocrites, les mécréants, les incrédules] tournent le dos à Allah, saisissez-les; tuez-les partout où vous les trouverez” (Le Coran IV:89; autre traduction: “S’ils optent carrément pour l’apostasie, saisissez-les et tuez-les, où que vous les trouviez” ; dans le même sens: Deutéronome 13:12-18 et 20:10-18. Inutile de préciser que les chrétiens sont des infidèles aux yeux des musulmans et les musulmans des infidèles aux yeux des chrétiens);
◊ “Où que vous les rencontriez, tuez-les [les transgresseurs, les mécréants, les incrédules, les infidèles, les effaceurs d’Allah]” (Le Coran II:191). De toute façon, assassinés ou non, “les infidèles [comprendre: les non musulmans] (…) sont voués à servir de combustible au Feu éternel” (Le Coran III:10).
Pour Paul, “si quelqu’un donne un enseignement différent” du sien (I Timothée 6:3), ce quelqu’un “est gonflé d’orgueil, il ne sait rien” (I Timothée 6:4) et il a “l’esprit corrompu” (I Timothée 6:5). Cette opinion est intéressante dans la mesure où elle montre à quel point le fanatisme (en l’occurrence: religieux) peut ravager les esprits et conduire à l’intolérance. L’histoire de l’Église catholique (en particulier celle de la Sainte Inquisition), les luttes fratricides entre chiites et sunnites et l’essor récent du djihadisme témoignent de cette triste réalité.
Monsieur Jelmini,
Les commandements ou les prescriptions bibliques que vous citez peuvent, en effet, paraître choquants pour ne pas dire débiles, mais la plupart viennent du Pentateuque de l’Ancien Testament, donc de quelques 1.500 ans avant le temps du Christ.
Ces règles, adaptées à l’époque, étaient la loi donnée au peuple d’Israël et son application a permis au petit peuple hébreu de survivre au temps.
Dans le christianisme du Nouveau Testament, oui, Jésus n’abolit pas la loi et les prophètes mais il l’accomplit. Il en résulte que le croyant n’est plus sous la loi, mais il est sous la grâce (Ro 6 : 14).
Quant au verset de Luc 19 : 27, la mise à mort des ennemis est à situer dans le contexte de la parabole des 10 mines et de l’homme de haute naissance : les citoyens ne voulant pas que l’homme de haute naissance devienne leur roi, sont traités en ennemis et mis à mort. Cela n’est pas du tout un appel au meurtre des incroyants mais a rapport au successeur d’Hérode, Archélaüs, qui fit périr ses opposants.
Par ailleurs, le christianisme s’est ouvert, a accepté la critique, et après maintes dérives, aujourd’hui, il rend libre ! Rien à voir avec l’islam qui est soumission.
Et si le fanatisme religieux peut ravager les esprits et conduire à l’intolérance, le laïcisme outrancier et l’athéisme militant peuvent aussi aboutir aux mêmes travers…
Bien à vous.
Mario Jelmini,
Avec tout le respect que je vous dois, vous vous êtes engagé mordicus à critiquer dans les religions mono-théistes (version qui n est plus d actualité, soit) autant la religion musulmane que la chrétienne surtout catholique (appelés successivement -parlant par les faussaires et d une manière péjorative les Coran-Ho (=Corona selon lui!!) d après un inventeur drôle et génail le P.A. ou les musul-mentent et pour les catholiques les Cathos ou les Chrétiens sans E, càd les Chrétins sic (pas ni vous ni Mme Valette non plus, certes) ,
Permettez moi de vous soumettre, M. Mario Jelmini et à Mme M. Valette ce que Ghandi avait dit: » Dans ce monde, Il existe autant de religions q u il existe d individus… »
Bien à Vous Mme M. Valette,
Libre à vous de me publier ou pas. Statistiquement vous n allez pas me publier, soit, Ceci est votre droit le plus stricte en tant qu Editrice de votre propre blog et sans rancune aucune de ma part.
Charles 05
M. Pierre-Alain Tissot a écrit:
« le christianisme s’est ouvert, a accepté la critique, et après maintes dérives, aujourd’hui, il rend libre !”
Oui, il y a maints exemples. En voici un:
“L’Église catholique condamne l’avortement comme étant immoral depuis le Ier siècle. Dès le concile d’Elvire dans les années 300, l’Église catholique sanctionne l’avortement par l’excommunication, quel que soit le stade de développement du fœtus. La Didachè, qui a été écrite vers la fin du Ier siècle ou au début du IIe siècle et qui est le plus ancien témoignage écrit du christianisme, rejette déjà l’avortement.
Bien qu’au cours de son histoire l’Église catholique ait débattu de manière scientifique et philosophique quant à savoir le moment exact où un embryon est infusé d’une âme, l’Église n’a jamais hésité sur la condamnation morale de l’avortement”
(source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Doctrine_de_l%27Église_catholique_sur_l%27avortement).
Que l’Église catholique interdise l’accès à la prêtrise aux femmes ainsi qu’aux hommes mariés est une autre illustration de ce christianisme qui s’est ouvert, a accepté la critique et aujourd’hui rend libre.
Les positions adoptées par l’Église catholique évoquées ci-dessus sont actuelles, elles ne datent pas de 1500 ans avant J.-C. Ça leur fait une belle jambe, aux femmes confrontées à l’option de l’avortement et à celles attirées par la prêtrise de savoir que (je cite M. Tissot) “le croyant n’est plus sous la loi, mais il est sous la grâce (Ro 6 : 14)”.
Personnellement je me sens libre depuis qu’après deux ans de catéchisme, il me fut devenu évident que la religion chrétienne, comme les autres, n’était qu’un instrument au service d’une caste pour museler le bon peuple en lui imposant des commandements et des comportements rendus d’autant plus “convaincants” qu’ils étaient associés à la promesse d’un su-sucre appelé paradis conjuguée avec la menace d’un feu éternel brûlant dans un enfer tout aussi hypothétique que le paradis.
Le christianisme, tout comme l’islam, est avant tout un assujettissement. Marche à suivre: “Vous devez faire ce que nous vous ordonnons de faire, vous pouvez faire ce que nous vous permettons de faire, nous vous interdisons de faire ce que nous vous interdisons de faire.” Et c’est cela qui rendrait l’être humain libre? Mais comment diable une religion pourrait-elle rendre l’être humain libre alors que celui-ci est né libre? Car l’être humain est né libre – d’une liberté originelle à laquelle d’autres êtres humains, tels des aigles fondant sur leur proie, se sont empressés de s’attaquer afin de lui ravir ce bien précieux. La tactique des religions consistant à brimer ceux auxquelles elles s’adressent afin de mieux les contrôler.
Les croyants, chrétiens comme musulmans, sont des possédés. Des possédés qui se sont fait posséder, qui ont été bernés, qui acceptent de se laisser brimer, qui ont bradé leur liberté originelle, qui sont sous contrôle et qui, la plupart du temps, se complaisent dans cette position de soumis.
Grand bien leur fasse..
Charles 05 nous soumet cette phrase:
« Dans ce monde, Il existe autant de religions qu’il existe d’individus ».
Si l’on met de côté les personnes, de plus en plus nombreuses (dont je fais partie) qui se déclarent sans religion, cela me paraît assez juste. Non seulement juste mais en accord avec cette pensée citée en exergue de mon livre, à laquelle je souscris pleinement:
“Quoi que tu imagines dans ton esprit, Dieu est différent de cela.”
(Dhou n’Noun Al Misri, IXe siècle).
Bonjour M. Mario Jelmini ,
Vous dites : » Les croyants, chrétiens comme musulmans, sont des possédés. Des possédés qui se sont fait posséder, qui ont été bernés, qui acceptent de se laisser brimer, qui ont bradé leur liberté originelle, qui sont sous contrôle et qui, la plupart du temps, se complaisent dans cette position de soumis. »
Vous avez un peu raison certainement. Avec tout le respect que je vous dois, je vous pose cette interrogation: Mais pourquoi seuls les musulmans (c est sûr) et les Chrétiens (pas si sûr que ça) sont « possédés » mais pas les autres religions restantes mono ou poly théistes ou les a -religieux, athées, non croyants…etc…liste non exhaustive? Elles sont toutes des possédé(e)s ni plus ni moins. Vous le savez que tout d abord La Commission Fédérale contre le Racisme(CFR) puis la Cicad, la Licra , autorisent ils ou encouragent-ils les critiques publiques (« venimeux »?) contre les Religions ou A-Religions, je ne le pense pas…..
La phrase que j ai soumise à Mme Mireille Valette et à Vous et à laquelle vous avez gentiment donné suite(= Charles 05 nous soumet cette phrase:
« Dans ce monde, Il existe autant de religions qu’il existe d’individus ». ) . Phrase qui n est pas de moi (suis pas si intelligent que ça, moi) mais de Ghandi. C est lui qui a dit aussi » L’hindouisme, c’est le respect de la vache. » Et pourquoi pas, la Vache? je respecte toutes les religions et les a-religions…etc ce que tout le monde doit faire, moi et vous inclus si vous, vous me permettez de vous le dire ? Et pourquoi y a t il autant de donneurs de leçons assez violents 24/24 et 7/7 contre des religions pré-sélèctionnées d avance soit X ou Y ou Z quand ces mêmes grands donneurs de leçons devant l éternel (=Dieu ou Autre ou Rien …:) donnent les pires exemples à suivre et surtout à ne pas suivre ?!
N.B:
1–Je serais d accord avec vous M. Mario Jelmini à signaler que le fanatisme religieux de tous poils peut ravager les esprits et conduire à l’intolérance voire à des cata, Néanmoins le laïcisme outrancier et l’athéisme militant et violents peuvent aussi aboutir aux mêmes travers…
2–Si Mme Mireille Valette me le permette de me publier et de demander à Monsieur M.Jelmini, où trouve-t-on son Livre sus-cité par lui pour un achat pour M. tout le monde, au cas où?
Bien à Vous et Bon Dimanche.
Charles 05
Merci de votre participation à ce débat, Charles 05. Si, dans les commentaires que j’ai postés et que Mme Vallette a bien voulu publier, je ne m’en suis pris qu’à l’islam et au christianisme, c’est parce que j’ai souhaité répondre aux commentaires de M. Pierre-Alain Tissot, en premier lieu celui du mercredi 10 juin à 10h39 où il m’a interpellé en ces termes:
“On ne peut confondre les enseignements du christianisme avec les impostures de l’islam.
Par ailleurs, quels seraient les commandements débiles en vigueur dans le christianisme?”.
Si je n’ai pas étendu mes réflexions aux autres religions (qu’elles soient polythéistes ou monothéistes), ni à l’agnosticisme, ni l’athéisme, ni à la laïcité, c’est pour ne pas sortir du cadre proposé par Mme Vallette dans son billet, ce qui nous aurait de toute façon entraînés trop loin.
Mme Vallette me permettra toutefois juste une petite référence à une autre religion majeure, ceci dans le but de faire connaître à Charles 05 quelle est ma position face aux religions en général.
Le grand sage chinois Lin-Tsi (aussi appelé Linji Yixuan), qui vécut au IXe siècle, a écrit:
“Si vous rencontrez un Bouddha, tuez le Bouddha! (…) C’est là le moyen de vous délivrer, et d’échapper à l’esclavage des choses; c’est là l’évasion, c’est là l’indépendance”.
Il a aussi déclaré: “Gardez-vous de prendre le Bouddha (c’est à dire le plus grand des maîtres) pour un aboutissement suprême. Le Bouddha, je le vois, moi, comme un trou de latrines, et les saints comme des prisonniers portant chaînes et cangue.” (source: «Entretiens de Lin-Tsi», traduits du chinois par Paul Demiéville, Fayard 1972).”
S’agissant de mon livre, on peut le commander, entre autres, sur https://www.amazon.fr/Lénigme-père-génétique-Mario-Jelmini/dp/0244935890 ou sur https://www.abebooks.fr/servlet/BookDetailsPL?bi=22656855661&searchurl=kn%3Dqui%2Best%2Bmario%26sortby%3D20&cm_sp=snippet-_-srp1-_-title21.
Monsieur Jelmini,
Vos citations bibliques sont intéressantes et certes, beaucoup de versets, surtout dans l’Ancien Testament, prêtent à controverses et à longs débats… souvent passionnants.
Cependant, il semble que résumiez le christianisme au catholicisme romain ; bien qu’il reste majoritaire, il y a bien d’autres Églises chrétiennes, dont les Églises orthodoxes et les nombreuses Églises issues de la Réforme.
Et si le christianisme s’est ouvert, a accepté la critique et rend libre, c’est surtout le cas dans le protestantisme, au point que certaines Églises de confession réformées, se sont tellement ouvertes, qu’elles ne différent quasiment en rien de la société laïque d’aujourd’hui.
Enfin, dire que le Christ rend libre, c’est que les croyants peuvent être libres des attaches du monde et du joug de la loi, car ils vivent sous la grâce.
Bien à vous.
J’AIME BIEN CE COMMENTAIRE. iL EST RÉALISTE ET TOUT SIMPLE.