Lucia Dhalab ou l’impossible aveu des liens entre islam et violence

Illustration des tactiques d’évitement du réel par une musulmane. Offert par la radio suisse romande.

Lorsque des djihadistes de Syrie brandissent un Coran d’une main et une tête coupée de l’autre, la question se pose une nouvelle fois du lien pouvant exister entre ces deux éléments. Or, le travail de tout représentant musulman, c’est d’éviter à tout prix que cette question soit posée et que l’islam apparaisse comme une religion particulière où la violence tient une place de choix. 

Ce mardi aussi, la vindicte du Coran envers les non-musulmans, ce «Grand Secret» comme l’appelle le psychanalyste Daniel Sibony, sera restée bien au chaud dans son texte. 

Dahlab.jpg« En ligne directe », émission de la radio romande, avait pour thème la lutte contre le terrorisme. La musulmane de service était Lucia Dahlab, féministe selon ses dires, et verte selon sa carte de parti. Qui porte foulard. Son interlocuteur principal était Peter Regli, ancien chef des renseignements suisses. 

Sujet majeur: les Européens musulmans partis par centaines commettre des atrocités en Syrie. Et les tentatives de détournement du sujet par Dahlab :

 1) «Ce n’est pas un phénomène nouveau, les conflits des pays musulmans ont toujours attiré des croyants du monde entier, en Afghanistan et en Bosnie déjà…»

 2) «J’ai juste pas envie de faire tout de suite le lien avec le terrorisme et le djihadisme. Ce sont des concepts qu’il faudrait définir avant de mettre de grosses étiquettes.» 

3) «Je suis dérangée par les propos de Peter Regli parce qu’il parle tout de suite de «terrorisme islamique», il lie les deux mots.» 

Peter Regli demande que les communautés musulmanes fassent des déclarations qui condamnent ces djihadistes. Il réclame à plusieurs reprises qu’elles collaborent avec les services de renseignement afin de repérer les musulmans à risques. Sans succès.

4) «Les communautés musulmanes de Genève se sont déjà engagées avec le département fédéral de justice et police à lutter contre toutes les formes d’extrémisme.» 

5) Dahlab dirige aussi le spot vers les convertis (réd : des Occidentaux, donc peu au fait des subtilités de l’islam). «On a un travail à faire pour les accompagner de manière plus intensive.» Elle vise aussi Internet qui «ne concerne pas seulement les musulmans».

6) A propos d’une nouvelle loi qui élargit les possibilités de surveillance et la pratique des écoutes, Lucia Dahlab craint qu’on surveille chaque mosquée. Alors que : «On sait déjà que les mosquées de Suisse sont des nids à espions étrangers -US, pays pas très démocratiques.»

Notons qu’un aimable compagnon de route nous servira la fable du « petit djihad » (le djihad guerrier, si peu répandu) et du « grand jihad » (l’effort sur soi-même, vraie signification du mot selon lui). Une idée étrangère aux textes de base de l’islam, survenue bien plus tard.

 

P.S. Samedi, la télévision romande a diffusé dans ses infos du soir un reportage sur l’augmentation des conversions en Suisse. Deux témoignages: l’un d’une femme au visage flouté qui est passée de l’islam au christianisme, l’autre plein écran bien net, d’une femme fièrement passée à l’islam.

Qui trouve encore cette différence anormale? Voire, qui la remarque?